Le consulat US de Dakhla délesté de son drapeau, et panneau indicateur : Echecs en cascade pour Rabat
S’il était clairement établi que le honteux deal entre Trump et Mohamed VI, conclu à peine une poignée de jours avant la fin du mandat chaotique du président américain, n’irait jamais à son terme, les évènements se sont toutefois précipités ces derniers jours à la vitesse grand V.
Des images inédites, datées de ce jeudi 3 juin et que nous-nous sommes procurées ce jour montrent l’état auquel a été réduit le consulat américain fantôme inauguré en grandes pompes le 10 janvier dernier, ultime jour du mandat « trumpite » à Dakhla, dans les territoires occupés sahraouis.
Le drapeau américain y a été baissé, et le panneau en indiquant la dénomination et la fonction carrément enlevé. Une scène, hautement significative, ne peut être que l’œuvre de l’actuel locataire de la Maison blanche, Joe Biden ou, à tout le moins de son chef de la diplomatie Anthony Blinken.
Elle ne signifie rien moins qu’une formelle remise en cause de la déclaration de Trump, reconnaissant illégalement, et contre l’avis de toute la communauté internationale, la prétendue « marocanité du Sahara Occidental en échange de la normalisation publique par le Maroc de ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste, et de sa trahison de facto de la cause palestinienne.
A la faveur de ces spectaculaires et très importants rebondissements, on comprend mieux pourquoi l’entité sioniste, qui avait tout à gagner dans ce honteux deal, a hésité, voire refusé d’avancer ses pions en se gardant bien d’ouvrir une représentation consulaire à Dakhla ou à Laâyoune.
Le professeur Yahia Zoubir, qui connait mieux que personne le Maroc et l’entité sioniste pour les avoir combattus depuis une bonne trentaine d’années en avait fait la prédiction dans un entretien accordé à La Patrie News depuis plusieurs mois déjà. Force est de conclure que les évènements viennent de lui donner raison de la manière la plus éclatante et la plus inattaquable qui soit.
Le Maroc, qui a été piégé, puis sacrifié par Trump dans ce surréaliste deal, accumule désormais les défaites et les humiliations. Il faut supposer que ce qui s’est passé à Dakhla ce jeudi est une réponse tacite de la part de l’administration US aux pressions médiatique, politique et diplomatique exercées par Rabat sur Washington. Or, la reconnaissance par Washington de la prétendue « marocanité du Sahara Occidental » ne sera jamais confirmée par Joe Biden et sa proche équipe.
A peine sera-t-elle « ignorée, puis oubliée afin de ne pas froisser « le puissant allié sioniste ».
Washington reprendra même dans le proche avenir son statut de « pen holder » au conseil de sécurité concernant la question du Sahara Occidental. Mort de sa belle mort, et définitivement enterré, ce deal a eu ceci de positif qu’il a montré le Makhzen de son vrai et hideux visage d’allié et de complice des criminels sionistes, néonazis des temps actuels.
Mohamed Abdoun