« Le décès d’un nourrisson à Batna des suites du coronavirus est un cas exceptionnel »
Samedi, un bébé, âgé seulement de onze mois, est décédé au centre hospitalier universitaire de Batna. Contaminé par le coronavirus, il a développé une forme grave de la maladie qui a nécessité sa mise sous respiration artificielle pendant des jours.
L’annonce de cette mauvaise nouvelle a ému beaucoup de personnes. Elle a, dans le même temps, inquiété les parents qui ont des enfants en bas âge. Une réaction légitime car depuis l’apparition de l’épidémie de coronavirus en Algérie, c’est la première fois qu’un nourrisson décède des suites de la Covid-19.
Intervenant sur Ennahar ce dimanche, Fawzi Derrar, directeur général de l’Institut Pasteur Algérie (IPA), a tenu à rassurer. « Le décès d’un nourrisson à Batna constitue un cas exceptionnel », a-t-il déclaré.
Le professeur Derrar est allé dans le même sens que la direction de la Santé et de la Population (DSP) de la wilaya de Batna. « Le nourrisson a contracté une infection pulmonaire. Les examens approfondis ont confirmé sa contamination par le coronavirus », a-t-il ajouté.
Sur la progression des variants en Algérie, le patron de l’IPA ne s’est pas montré inquiété outre mesure par le variant indien. La transmission de celui-ci change d’un endroit à l’autre, selon lui.
Ce qui l’inquiète, par contre, c’est le variant britannique dont la propagation est constante. Même s’il confie que cette souche progresse, il ne s’est pas montré alarmiste pour autant. « La courbe des contaminations est stable en Algérie en attendant d’arriver à bout de cette épidémie », a-t-il souligné.
Enfin, le professeur Fawziz Derrar a loué l’importance de produire le vaccin Sputnik V localement. Un projet important pour l’Algérie.
Au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères, a haussé le ton, en effet, pour dénoncer la discrimination « vaccinale » dont fait l’objet le continent africain.
Skander Boutaiba