la descente en enfer du Maroc sur les plans social, économique, diplomatique et politique n’en finit plus de se confirmer, voire carrément de s’accentuer. Nous apprenons ainsi que le déficit commercial du Royaume se creuse sur les sept premiers mois de l’année en cours (+1,1%) à 169 milliards de DH, contre 167,15 milliards de DH la même période une année auparavant, selon l’Office des changes. Cette augmentation recouvre une hausse des importations de biens de 3,7% à 431,45 milliards de DH et une progression des exportations de 5,5% à 262,44 milliards de DH, précise l’Office des changes dans son dernier bbulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs. Dans ce contexte, le taux de couverture a gagné 1 point à 60,8%. La hausse des importations est portée par l’augmentation des produits finis d’équipement de 9,1% à 101,08 milliards de DH, des demi-produits de 8,6% à 94,61 milliards de DH et des produits finis de consommation de 3,6% à 96,07 milliards de DH, conjuguée à la baisse notamment des produits bruts (-8,5% à 18,76 milliards de DH) et des produits énergétiques (-4,1% à 66,81 milliards de DH). Cette tendance baissière est aggravée par les grèves qui touchent sporadiquement de nombreux secteurs d’activité, tels que la justice, l’éducation, le transport terrestre et aérien. A ce constat alarmant pour le Makhzen, il faut ajouter la colère et la honte des sujets de Mohamed VI à cause de trahison de la cause palestinienne, et de son alliance stratégique et militaire avec l’entité israélienne.
Ali Oussi