Le DG de l’Institut Pasteur à la Radio: Le moindre relâchement peut « coûter très cher »
Loin d’affirmer que la pandémie du coronavirus est derrière nous, mais le nombre quotidien des cas confirmés est en baisse constante. Cependant, la vigilance est toujours de mise.
Le respect notamment des gestes barrière et la distanciation sociale sont plus qu’une nécessité.
« Le moindre relâchement peut coûter très cher », avertit le directeur général de l’Institut Pasteur.
« L’examen des courbes de contamination au coronavirus en Algérie, notamment, au niveau des services de réanimation des hôpitaux, indique clairement que celles-ci sont en train d’accuser une « tendance baissière de quoi, être rassuré.
Même si il y a des régions où continue à être constatée une augmentation du nombre de cas, marqués parfois par des décès, on va, vers une amélioration de la situation, toutefois, que la vigilance devrait continuer à être de mise, le moindre relâchement pouvant coûter très cher », a en effet affirmé Dr Fawzi Derrar lors de son intervention ce dimanche 23 août sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.
Le DG de l’Institut Pasteur, a insisté, à cet effet, sur le strict respect des mesures barrières de protection de nature, « à freiner la circulation du virus, en limitant la naissance de foyers de contamination ».
Obtenir des « données optimales » sur le vaccin russe
Dr Fawzi Derrar lors s’est également exprimé sur l’annonce faite par les pouvoirs publics d’acquérir des quantités de doses de vaccins anti-Covid 19, une fois mises sur le marché. Il a dans ce cadre annoncé que l’Institut Pasteur, devrait, à partir de cet après-midi, entamer des discussions avec « des collègues Russes », pour obtenir auprès d’eux les données optimales sur le vaccin mis au point dans leur pays, particulièrement pour ce qui concerne son efficacité au plan immunitaire, mais également, sur ses éventuels d’effets indésirables, «rares ou tardifs ».
Des laboratoires « mobiles » pour le dépistage
S’exprimant à propos des capacités nationales de dépistage du virus, dont l’institut à lui seul réalise, indique-t-il, plus de 1 000/jour sur les quelque 2 900 à l’échelle nationale, l’intervenant signale que les efforts tendent à en multiplier le nombre en faisant pour cela appel aux capacités de laboratoires privés.
Concernant cet aspect particulier, le même responsable a relevé d’autre part, l’assemblage en cours d’un laboratoire mobile pouvant être déplacé partout dans le pays, aux fins de procéder à des dépistages de malades du coronavirus ou bien d’autres pathologies.