Le journal « The Jerusalem Post » confirme que le Premier ministre libyen a secrètement rencontré de hauts responsables de l’entité sioniste : Alger prise en étau entre Rabat et Tripoli !
Sans être le seul, ni le premier, La Patrie News fait partie des rares médias qui suivent professionnellement et de très près le dossier libyen. C’est ainsi que nous avions révélé e matin l’existence de rencontres secrètes entre le premier ministre du gouvernement de transition libyen, Abdelhamid Debaibah, avec de hauts responsables de l’entité sioniste. Ces rencontres, qui avaient eu lieu en Jordanie, avaient uniquement pour objectif le maintien au pouvoir de Debaibah, qui à ce que le prix consenti en soit particulièrement onéreux. A savoir un renforcement de l’incrustation sioniste en Afrique via le Maroc d’abord, puis La Libye ensuite. « Le directeur du Mossad David Barnea et le Premier ministre libyen Abdelhamid Debaibah se sont récemment rencontrés en Jordanie pour discuter de la normalisation et de la coopération en matière de sécurité, ont rapporté mercredi soir les médias saoudiens et libyens » écrit sobrement ce journal, sans ce se risquer à formuler la moindre analyse et/ou lecture, au regard de la délicatesse de ce sujet. Les sources, qui évoquent des médias saoudiens et libyens prêtent à penser que ces fuites sont sérieuses et coordonnées. C’est Debaibah qui semble être personnellement derrière ces fuites, histoire de balancer un ballon-sonde et de tester la réaction de l’opinion publique libyenne, des différentes factions armées qui se disputent le pouvoir dans ce pays déchiré par la guerre civile à cause des criminelles ingérences françaises. L’entité sioniste a clairement indiqué par la voix de Yair Lapid, son chef de la diplomatie, que l’Afrique est désormais sa priorité de l’heure. D’où son entrée à l’UA en tant qu’observateur, non sans l’aide et la complicité du Maroc et du tchadien Moussa Faki, président de la commission africaine. En prévision de la présidentielle libyenne qui était prévue pour le 24 décembre passé et qui a fini en queue de poisson, des rumeurs insistantes avaient fait état de contacts similaires entre le maréchal Haftar, via son fils Saddam, et des responsables sionistes. L’objectif, là encore, était de lui permettre d’accéder au pouvoir tout en contrant (par la force) la candidature de Seif El Islam Kadhafi. Après la signature d’un mémorandum d’entente sécuritaire entre le Maroc et l’entité sioniste, l’Algérie risque d’être prise en étau d’ouest en est si ces insistantes rumeurs libyennes venaient à se confirmer. Ces craintes sont hélas d’autant plus fondées que ce journal parle à l’affirmatif, et non pas au conditionnel, de coopération sécuritaire entre la Libye et l’entité sioniste. Le fait que ce soit des médias saoudiens qui ont fait circuler en premier cette info n’est pas fortuit non plus. Ryad, très tentée par cette normalisation en cours, tente elle aussi de la « normaliser » dans ses propres médias.
Wassim Benrabah