Le Maroc expulse trois autres Espagnols du Sahara Occidental : Enième défi au droit international !
Les territoires occupés sahraouis ont résolument et vertement été transformés en une véritable prison à ciel ouvert. Les autorités coloniales ne soucient même plus de sauver les apparences. Enhardies par leur impunité au sein su conseil de sécurité de l’ONU, elles imposent à la face du monde leur politique illégale basée sur le fait accompli. Même Staffan de Mistura, envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, a été forcé de « guerroyer » pendant une bonne année avant de pouvoir mettre les pieds au Sahara Occidental, du moins dans la partie occupée de ce territoire non-autonome en instance de décolonisation via la tenue d’un référendum d’autodétermination. Ces territoires sont bel et bien transformés en une prison à ciel ouvert. Les autorités marocaines ont ainsi expulsé, ce samedi 29 mars, trois citoyens espagnols de Laâyoune, capitale du Sahara Occidental occupé, rapporte la presse ibérique. Parmi eux se trouvaient un ancien député du Parlement de la région autonome d’Aragon, affilié à la Gauche unifiée, ainsi qu’une journaliste. Tous trois ont été contraints de repartir à bord du même avion qui les avait amenés dans la capitale de la RASD (République Arabe Sahraouie et Démocratique). À l’instar des précédentes expulsions arbitrairement ordonnées par les autorités coloniales marocaines à Laâyoune ou Dakhla, les trois Espagnols avaient pour objectif de «s’informer sur la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental». Il va sans dire que la répression bat son plein dans les territoires occupés sahraouis, et que la répression y bat son plein. Ces interdictions et expulsions en cascade prouvent, si besoin en était encore, que le Maroc a énormément de choses à cacher aux yeux du monde. D’autant que cette dernière expulsion survient alors que le Conseil de sécurité s’apprête à examiner, dans les jours à venir, le dossier de décolonisation du Sahara, et que Sataffan de Mistura se trouve en tournée dans la région. Le Maroc colonial défie effrontément l’ONU, le droit international et le conseil de sécurité. Le règlement définitif de la question sahraouie passe inéluctablement par des résolutions contraignantes (sanctions) à l’endroit du régime du Makhzen. Avis !
El Ghayeb Lamine