Le MJS à propos du dossier Algérie-Cameroun : “L’Affaire est toujours en cours”
Devant l’ampleur des spéculations qui ont suivi l’affaire des décisions « insensées » et surtout « catastrophiques » de l’arbitre Gabonais Gassama lors du match Algérie-Cameroun (2-1) le 29 mars dernier au stade Tchaker de Blida, les férus des Verts ont été suspendues aux décisions des commissions de la Fédération internationale de football (FIFA) au sujet de la réclamation de la Fédération algérienne de football, pour réexaminer ce dossier par une Commission compétente.
Et lorsque des médias dans leur ensemble sont passés à côté en estimant que ce dossier est clos et que l’Algérie est officiellement éliminée de la Coupe du monde, un cadre du Ministère de la Jeunesse et des sports (MJS), à Alger, vient de « démontrer » , exclusivement, pour notre site « Lapatrienews.dz », que l’affaire est toujours en cours.
Ce qui veut dire que rien n’est perdu et que l’Algérie pourrait bien récupérer son droit de rejouer le match retour décisif contre le Cameroun ultérieurement.
Ainsi, le cadre du MJS appelle d’abord les algériens « à être optimistes ».
« D’abord le message est annoncée par la commission d’arbitrage de la FIFA débute par « Nous avons le regret ». Ce qui est logique car cette Commission chapeaute justement le volet « arbitrage ». Elle débute le communiqué la formule « Selon vos appréciations sur l’arbitre qui de part ces mauvaises décisions , il aurait pu influer négativement sur le cours de la rencontre ».
Et là, la FIFA a qualifié les prestations de Gassama non pas comme des « fautes d’appréciations », mais « un ensemble d’incidents », ce qui est assez grave. Surtout que le tout a été confirmé par les arbitres du VAR qui étaient bien compétents et non pas complice », explique le cadre du MJS.
Pour lui donc « C’est à la commission de discipline de prendre les décisions. Et si la Commission de discipline décide sur la base de l’avis de la Commission d’arbitrage, elle estime donc que Gassama est à l’origine d’un ensemble d’incidents et non d’erreurs. Et là, la différence est de taille !
Et s’ils vont constater que cet arbitre a été à côté de la plaque, il va certainement être sanctionné.
Et dans ce cas, il doit y avoir deux possibilités :
La première est de décider de sanctionner l‘arbitre et aucune décision ne sera prise par rapport à la réclamation de la FAF et donc ne pas rejouer le match.
Deuxième possibilité :
A partir de là, nous allons donc logiquement, solliciter la commission de recours ou carrément le Tribunal arbitra du Sport (TAS). Pourquoi ?
Du moment que la FIFA reconnait que cet arbitre a été sanctionné, cela veut dire qu’il y a bien une anomalie et ils doivent donc redonner le droit à l’Algérie de rejouer le match d’une part, et d’autre part, sanctionner l’arbitre aussi.
Après une telle étape, s’en suivra donc une dernière : celle où le dossier ainsi étudié va revenir à la Commission des compétitions, car il faudrait bien, dans ce cas, reprogrammer ce match avec précisions de la date, lieu, terrain etc…
Et c’est justement pourquoi la FAF a bien précisé en écrivant qu’on aimerait bien que notre dossier soit examiné par UNE COMMISSION COMPETENTE, avant la décision de la Commission de Discipline et il se trouve, justement que la FIFA avait bien accepté cette demande… », a conclu le cadre du MJS dans son explication de cette affaire du match Algérie-Cameroun qui, apparemment n’a pas encore connu sa vraie épilogue…
Saïd Benmadi