Le Premier ministre en a fait l’annonce: ouverture d’une enquête sur la cherté des billets de voyage
C’est l’une des préoccupations que ne cesse d’évoquer notre communauté établie en étranger, notamment celle de France.
La cherté des billets d’avion est en effet un vrai casse-tête. Les prix des billets étaient «excessivement chers» et inaccessibles aux membres de la communauté algérienne à l’étranger, a reconnu ce mardi le Premier ministre, faisant état d’une commission mise sur pied pour examiner la structure des prix.
En réponse à une question soulevée par l’ambassadeur d’Algérie en France, Antar Daoud, lors de l’ouverture du débat durant la deuxième journée de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, s’est engagé, à cet effet, à «prendre les mesures nécessaires concernant les prix de billets, notamment ceux de la destination Alger-Paris».«Il a été constaté des pratiques qui dissuaderaient la communauté algérienne à l’étranger de se rendre dans leur pays, et en fonction des résultats de l’enquête, des mesures nécessaires seront prises pour permettre à la diaspora de rester en contact permanent avec leur patrie», a-t-il expliqué
«Nous savons que la pandémie de coronavirus a eu des incidences négatives sur plusieurs secteurs économiques, dont la compagnie Air Algérie, mais les prix proposés par cette dernière sont très chers, et empêchent, donc, les membres de la communauté étrangère en France de se rendre en Algérie», s’était interrogé l’ambassadeur.
Expliquant que le prix du billet vacillait entre 700 et 800 euros, alors que le salaire ne dépassait pas les 2000 euros, le diplomate algérien s’était exclamé sur le sort d’une famille de quatre (4) membres qui voudraient acheter des billets pour environ 3000 euros.
Dj. Am