Le président tunisien Kais Said a réffirmé « le droit du peuple palestinien à un État indépendant avec Al-Qods-Est comme capitale».
S’adressant dans un discours prononcé lors de la remise de leurs lettres de créances aux nouveaux ambassadeurs de Tunisie, le président tunisien Kaïs Saïed, a renouvelé le « rejet catégorique de la normalisation avec l’entité sioniste », soulignant que « le terme normalisation n’existe pas du tout pour lui »
« N’oubliez jamais les droits de la Palestine. C’est un droit légitime. C’est une affaire centrale pour toute la nation. La normalisation, pour moi, n’existe pas. Le cours normal des choses : la Palestine appartient aux Palestiniens qui doivent récupérer leurs droits. L’État de La Palestine doit être indépendant avec Jérusalem pour capitale », a déclaré le Chef de l’État.
Et d’ajouter que « même si l’État palestinien a des ambassadeurs, n’oubliez pas le droit palestinien légitime et le fait que la cause palestinienne est la question centrale pour toute la nation », estimant que « la chose naturelle est que la Palestine revienne au peuple palestinien ».
Une déclaration confirmant les propos tenus, hier, par le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale, Ahmed Attaf, lors de la conférence de presse consacrée aux développements en cours dans la région du Sahel, en général, et en République du Niger, en particulier.
Dans ses réponses, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé que la Tunisie s’oppose formellement à tout projet de normalisation.
Dans le même contexte, il affirme que l’envoyé spécial du président de la République tunisien a exposé cette position lors d’une récente visite en Algérie.
Salim Farouk