Le Président, l’Entraîneur et les sept malfaiteurs
La gestion rigoureuse des affaires de la FAF par son président, Charaf Eddine Amara, dérange. Énormément même.
Les habitués aux magouilles, au chantage et aux pots de vin, des réseaux qui ne sont plus «occultes » mais bien connus des Algériens, font tout pour renouer avec une ère révolue, au sein de l’instance sportive nationale.
Pour ce faire, quoi de mieux que des tribunes virtuelles sur les réseaux sociaux ? En effet, il est aisé de constater ces derniers temps que le nom de l’actuel président de la FAF a été la cible de nombreuses attaques savamment orchestrées.
Des pages gérées et financées par les adeptes du statu quo et des anciennes pratiques ont été spécialement créées sur Facebook notamment dans l’objectif de le discréditer.
Ces individus dont les noms courent toutes les rues de la Cité, et qui jubilent encore de l’élimination de l’équipe nationale du Mondial 2022 au Qatar, après un arbitrage très sélectif en faveur du Cameroun, veulent lui faire endosser, à lui seul, cet échec.
Ils croyaient avoir eu finalement l’occasion d’achever Charaf Eddine Amara, l’écarter des affaires de la FAF et ainsi, retrouver « la paix ». Non. Ce ne sera pas le cas.
Se rendant vite compte de manœuvres d’incursion malintentionnées de quelques soit disant « proches » mandatés dans le but de porter atteinte à sa personne en premier lieu, le président Amara a pris la décision de revenir à son poste pour protéger la FAF jusqu’à la prochaine Assemblée générale extraordinaire.
Sa démission aurait été interprétée comme « une faiblesse », nous assurent des spécialistes, une erreur « stratégique ».
Elle aurait également ouvert, selon eux, la voie à d’autres faits similaires avec d’autres responsables honnêtes.
Autrement dit, ces réseaux « mafieux » auraient triomphé et atteint de ce fait leurs objectifs de mettre des bâtons dans les roues de la machine FAF pour atteindre par ricochet, les Verts.
Avec la complicité de certains médias dévoués à la triste cause des ennemis de l’Algérie et de sa stabilité, ils s’ingénient, sachant que le football en Algérie est l’unique exécutoire de la jeunesse qui refuse de tenter la traversée sur une barque de fortune, à ces calculs sordides dont l’unique cahier de charge est celui de porter atteinte à tout ce qui vit en Algérie.
Certains sont allés jusqu’à reprocher à Charaf Eddine Amara le fait de ne pas avoir « mis la main à la poche » et s’offrir « tout simplement » l’arbitre de la rencontre Algérie-Cameroun.
Sa réponse est sans appel : « Si vous me demandez d’acheter un arbitre, je refuse de le faire. Si vous voulez me couper la tête pour ça, faites-le! Je suis le président d’une commission d’arbitrage et représentant d’un pays honnête et respectable », affirmait-t-il en conférence de presse.
Les jeux sont faits. Ce n’est pas tout. Car faisant front commun avec le patron de la FAF, tout a été fait pour discréditer l’entraîneur national Djamel Belmadi.
« Il y a des gens, ils sont une minorité, mais ils sont là et ils jubilent lorsqu’on perd. Mais lorsqu’on gagne, ils font tout pour minimiser nos succès et les efforts des joueurs. Il y a 6 ou 7 personnes qui tentent de semer la zizanie au sein de la sélection nationale », déclarait en début de semaine Djamel Belmadi dans un entretien à la FAF TV.
Le sélectionneur national ne citera assurément pas de noms, mais les faits sont là. Tout est mis en œuvre pour entacher l’image de l’Algérie.
Les détracteurs de Charaf Eddine Amara font semblant d’ignorer qu’être désigné par la Confédération africaine de football comme membre de sa Commission des Finances, n’est pas un choix fortuit mais dicté par le parcours sans « faute » de ce manager qui s’est fixé comme priorité, de redorer le blason du football algérien. Il en a fait un défi même.
« Je suis venu rassembler la famille footballistique algérienne», avait-il déclaré lors de sa prise de parole quelques heures après avoir été plébiscité président de la FAF en avril dernier.
Les réussites, Charaf Eddine Amara en compte beaucoup. Il a (re) fait du CRB, un club qui représente aujourd’hui la réussite sportive reposant sur l’amour du beau jeu, la formation des jeunes, le recrutement des talents, le management compétent et stable et surtout une forte identité culturelle qui se fond dans la ville et se confond avec le pays.
Comme nous l’écrivions déjà, juriste, financier, manager, linguiste mordu de poésie et féru de littérature arabe, française et anglaise, Charaf Eddine Amara, est à la tête d’un grand holding public profilé pour la réussite entrepreneuriale et la prospérité financière, MADAR en l’occurrence.
Y. Y.