Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a révélé dans son discours à la nation devant les membres du Parlement dans les deux chambres, les raisons l’ayant poussé à prendre, aujourd’hui, l’initiative de s’adresser à la nation. L’objectif, selon le chef de l’État, est de « faire ensemble le bilan des réalisations et de nos engagements ».
A ce propos, le Président Tebboune a indiqué que « ce sont les objectifs pour lesquels notre fier peuple s’est prononcé en février 2019, exigeant le changement » et « donnant l’exemple d’une expression pacifique et civilisée de sa ferme volonté de mettre fin à la crise dangereuse qui a mis à l’épreuve les institutions du pays en ces temps ».
Le Chef de l’État a poursuivi que « le déclin politique et la détérioration des conditions économiques et sociales qui prévalaient à la veille de février 2019 ont presque détruit les fondements de notre nation ».
Cependant, « l’effort national béni de notre fier peuple et la cohésion entre le peuple et les membres de l’Armée nationale populaire ont contrecarré les plans des conspirateurs » et « ravivé le rêve d’établir une nouvelle république fière de son passé et tournée vers l’avenir ».
Devant cette situation « je ne pouvais rester insensible à l’appel de millions d’Algériens » qui exigeaient « de sauver le pays ».
C’est dans cet esprit que « j’ai fait le serment au peuple, qui m’a accordé sa confiance, que j’œuvrerais sans relâche à l’instauration d’une nouvelle République ».
« En mettant en œuvre ce programme, nous avons été confrontés à de nombreux défis, à commencer par la crise sanitaire et l’apparition de l’épidémie de Corona », ajoute le président qui a rappelé que les résidus de la « bande » ont usé de tous les subterfuges en créant des « pénuries artificielles » pour « déstabiliser la nation» et « saper la confiance entre les citoyens et l’État ».
Le Président de la République a ajouté en soulignant que « nous n’avons ménagé aucun effort pour mettre en œuvre notre programme, à commencer par les réformes constitutionnelles visant à établir l’État de droit, jusqu’aux réformes économiques et à consacrer le caractère social de l’État ».
R.N.