Le président Tebboune souligne une convergence totale entre l’Algérie et la Slovénie sur tous les dossiers

Le président Tebboune souligne une convergence totale entre l’Algérie et la Slovénie sur tous les dossiers

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé ce mardi à Ljubljana l’existence d’une convergence totale de vues entre l’Algérie et la Slovénie sur l’ensemble des dossiers abordés, exprimant par ailleurs la disponibilité de l’Algérie à satisfaire tous les besoins de ce pays ami en gaz naturel.

À l’issue des entretiens qu’il a eus avec son homologue slovène, Nataša Pirc Musar, le président Tebboune a déclaré lors d’un point de presse conjoint :

« Nous avons échangé nos points de vue avec la présidente de la République de Slovénie, et il existe une entente parfaite sur toutes les questions, notamment sur la migration illégale, l’intelligence artificielle, l’espace, l’eau et l’environnement. »

Dans ce contexte, le chef de l’État a souligné que « les conditions sont réunies pour bâtir une relation forte et exemplaire entre un pays européen, la Slovénie, et un pays maghrébin et africain, l’Algérie ».

Il a par ailleurs mis en avant les compétences de la Slovénie, dont pourrait bénéficier la jeunesse algérienne, tout en réitérant que l’Algérie est « un partenaire fiable, prête à satisfaire l’ensemble des besoins de la Slovénie en matière de gaz naturel ».

Il a ajouté que « notre pays ne sera pas affecté par d’éventuels bouleversements futurs ».

Le président Tebboune a également salué « les positions courageuses et intègres de la République de Slovénie concernant la question palestinienne », rappelant qu’il s’agit du premier pays européen à reconnaître officiellement l’État de Palestine. « C’est un grand honneur, et nous espérons qu’elle servira d’exemple aux autres nations », a-t-il déclaré.

Il a aussi salué les positions slovènes à l’égard de la question du Sahara occidental, réaffirmant, à ce propos, son attachement à une solution « mutuellement acceptable, sous l’égide des Nations unies, garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination par la tenue d’un référendum».

Yahia Maouchi