Le procès de l’ancien directeur de la résidence d’état Sahel s’ouvre le 16 août
Dilapidation de deniers publics, blanchiment et transfert illicite d’argent vers l’étranger, incitation de fonctionnaires à l’abus de pouvoir et conclusion de marchés en dehors des réglementations en vigueur, se sont les principaux griefs retenus contre l’ancien patron de la résidence d’état Sahel, Hamid Melzi dont le procès devrait s’ouvrir le 16 aout courant.
Après plus de deux ans d’instruction, le pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed (Alger), a enfin fixé une date pour l’ouverture de ce procès tant attendu et dont lequel plusieurs noms de hauts fonctionnaires, de ministres sont impliqués.
Plus d’une dizaine d’accusés seront demandés à la barre pour être entendus par le juge à leur tête les deux anciens ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, en détention pour leurs condamnations dans diverses affaires de corruption.
Outre les personnes physiques, une quinzaine de sociétés nationales et étrangères devront également comparaître lors de ce procès.
Pour rappel, Hamid Melzi, a été placé, en mai 2019, sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed.
Lors de son placement en détention provisoire, les griefs retenus contre Melzi sont «la collecte d’informations, de nature à porter atteinte à l’économie et à la défense nationales, au profit d’une puissance étrangère» et «détentions de munitions».
Quelque jour avant son arrestation, Hamid Melzi a été démis de ses fonctions de directeur général de l’établissement Sahel et de son poste de PDG de la Société d’investissements hôteliers (SIH).
Radia Mehdi