Leila Zerrougui sur la représentation de l’Afrique au Conseil de sécurité : « Quatre voix qui votent ensemble pour le bien du continent constitue une force »
« Beaucoup de divergences existent entre les pays africains, toutefois il faut qu’ils agissent pour le bien du continent ».
Leila Zerrougui, envoyée spéciale pour les grands partenariats a insisté sur ce point crucial pour la candidature de notre pays à un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour le mandat 2023-202.
Elle s’est exprimée face aux représentants de la presse nationale et étrangère, en marge des travaux du huitième séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, qui a démarré ses travaux hier dans la ville d’Oran.
« L’Afrique dispose de 4 sièges non permanents au Conseil de sécurité de l’ONU (A3+1) sur les 15, ce qui n’est pas négligeable.
Quatre voix qui votent ensemble pour le bien du continent, cela veut dire « une force », a étayé la diplomate. Elle a espéré que la rencontre d’Oran contribuera à rapprocher les positions et à unifier les rangs autour des intérêts exclusifs au continent noir.
« La rencontre d’Oran va dans le sens de réunir les pays africains pour coordonner, échanger les expériences et préparer une bonne représentation africaine qui parle d’une seule voix » a-t-elle escompté.
L’événement réunit les ministres des affaires étrangères des pays membres au Conseil de la paix et la sécurité de l’Union africaine, des membres africains au Conseil de sécurité de l’ONU, d’experts, des hauts représentants d’instances africaines, de l’ONU et de la ligue arabe.
Ce vendredi, les participants focaliseront leurs débats sur « la menace du terrorisme en Afrique et les perspectives de renforcement de l’efficacité des mécanismes de l’Union africaine, ainsi que l’appui à la voix de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU ».
S.B/APS