Les autorisations exceptionnelles d’exploitation, un coup dur pour les réseaux de corruption
Il est connu, depuis des décennies, notre gouvernance a toujours été dominée par des logiques bureaucratiques, au dépend des logiques économiques.
Des projets réalisés, depuis plusieurs années, ayant englouti des milliards de dollars, étaient en attente d’une hypothétique autorisation administrative d’exploitation, qui se négociait dans le passé, sous table , avec des pots de vin, versés à titre gracieux, à celui qui est en mesure de débloquer la situation.
Des mécanismes techniques de blocage, sournois, ont permis à des ronds de cuir, de ramasser des fortunes, en s’érigeant en autorité informelle, en mesure de ramener aux industriels bloqués, ce fameux sésame, qui allait sauver tout un investissement, payé en devises fortes .
Ce marasme bureaucratique, était l’un des verrous les plus importants, qui a découragé les investissements étrangers, à venir s’implanter en Algérie.
Le Président de la République, vient de frapper, par un Echec et Mat , avec un coup ingénieux, en coupant l’herbe sous les pieds des réseaux de corruption.
Il a décidé d’attribuer des autorisations d’exploitation, aux projets industriels, réalisés et achevés, prêts à entrer en production, mais qui ne pouvaient pas le faire, faute d’une autorisation, qui devait se négocier, derrière les lampions, à l’ombre des projecteurs de la transparence.
Cela nous rappelle les fameuses guerres, contre le trafic d’alcool aux États Unis, menées par des incorruptibles, qui se sont battus à mort contre une mafia, qui s’est s’attaquée aux fondements de l’Etat .
Derrière ces images à la télévision Algérienne , nous montrant des soldats de l’Etat, qui ont réussi à mettre en service des projets industriels, pour entrer en production, nous permet de tirer des enseignements importants, qu’on doit absolument livrer au public .
Nous sommes victimes d’une guerre, que nous impose les forces du mal, contre les forces du bien, et là nous devons à tout prix, protéger le soldat incorruptible, qui avance, au péril de sa vie, dans un marécage, entouré de requins, contre vents et marées .
Le président allendé , élu démocratiquement au Chili, qui voulait garantir un sachet de lait, à chaque enfant chilien, a été assassiné, dans son palais présidentiel, grâce au tortionnaire Pinochet, qui a reçu tous les soutiens de l’oncle Sam, pourfendeur des libertés et de la démocratie.
Nous sommes dans la même configuration, et l’Algerie doit absolument se mettre à l’abri de toutes ces turbulences extérieures, avec des sous traitant intérieurs, qui sont prêts à se mettre dans le scénario subversif Vénézuélien, avec un Juan Guaido, non élu, reconnu, dans le non respect des règles démocratiques, par 19 pays Européens, comme président par intérim.
Souvenez vous, Juan Guaido qui a échoué au Venezuela, est arrivé en Algérie , dans le cadre du printemps maussade, pour tenter d’entrer à el Mouradia, par effraction, sans élections, pour nous organiser une transition mortelle .
Le Mak et Rachad, constituent l’épisode d’un chapelet, qu’on égrène, pour imploser l’Algerie, dont les plans secrets sont d’empêcher, à tout prix, notre pays, de construire un État de droit fort et dissuasif.
Les atermoiements des anciennes autorités politiques du pays, en matière de gestion de l’ordre et de la sécurité publics, ont laissé de grands espaces, à ces organisations subversives, qui se sont fortement investies, en matière de manipulation des masses.
Les résidus de la Issaba, encore tapis dans l’establishment, traînant de lourdes casseroles, sont entrés en transe, quand ils ont appris qu’un projet de loi a été adoptés par le gouvernement, pour ouvrir des enquêtes systématiques, sur tous les signes d’enrichissement sans causes, de tous les agents publics, quelque soit leur rang .
Sur le dossier de la lutte contre la corruption, il y’a encore de fortes pressions, pour bloquer le fonctionnement normal des procédures légales en vigueur, devant sauver des rentes et des privilèges, qui menacent notre sécurité nationale.
Des luttes intestines se profilent, en filigrane, où tous les coups bas se développent, dans l’anonymat des rumeurs, pour tenter d’arrêter la marche vers la transparence, qui doit restituer l’Algerie à ses enfants.
On voit déjà sur les réseaux sociaux, de folles rumeurs, colportées par des prophètes, outre mer, de la médisance et de la rumeur, qui se font érigés en détenteurs de la vérité, qui tentent maladroitement, de faire croire à l’existence de graves tiraillements au sommet, entre institutions sensibles et stratégiques du pays.
C’est de bonne guerre, tous les coups sont permis, en matière de subversion souterraine et silencieuse, cherchant à déplacer les problématiques de gouvernance, vers des champs claniques, devant remettre sur scelle, des force extra constitutionnelles.
Les Algériens doivent savoir que le monde subit actuellement une troisième guerre mondiale subversive, qui ne se déclare pas, mais qui avance, comme une vague de fond, que vous ne voyez pas, mais qui vous renverse, par surprise .
Les lobbys subversifs de la spéculation, ont été déjà actionnés, pour déclencher des pénuries sur le marché, sur des produits de grande consommation.
Les pouvoirs publics doivent à tout prix fonctionner en mode binaire, d’alerte et de riposter, pour contrecarrer tous ces plans machiavéliques, devant affamer les populations, pour créer un état de soulèvement social et populaire, contre les autorités du pays .
Ces scénarios ont été déjà été exécutés, dans le passé, avec beaucoup de succès, en octobre 1988,ayant provoqué la chute du président de la république chadli Bendjedid, un président sans envergure, ni compétences, sans gloire, trahi par ses proches , comme Bouteflika.
Le président Chadli, ayant délégué ses pouvoirs à raspoutine, appelé aussi le cardinal, a été incapable d’éviter à notre pays le pire scénario, qui s’est déroulé, durant la décennie 1990, avec un terrorisme destructeur, sponsorisé de l’étranger, avec des exécutants Algériens, qui nous ont envoyé en enfer, au nom d’Allah.
On est toujours trahi par nos proches . Le grand stratège Napoléon l’a appris à ses dépens, lors de la bataille de Waterloo, où il a dit à son confident, lorsqu’il a été trahi par tous ses proches :
« Dieu préservez moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge ». Un chef averti , doit se méfier de tous, même de son ombre.
Il doit renvoyer et punir, mêmes ses enfants, ses frères, ses proches, les infidèles, les corrompus, les traînards et les fourbes, qui le fragilisent, qui tentent d’usurper ses fonctions, parlent en son nom, ou le mettent sur le mauvais chemin, en lui communiquant de fausses informations
Comme l’histoire est un éternel recommencement, les croisades judéo-chrétienne, tenteront, par tous les moyens, de nous renvoyer en enfer, une seconde fois.
Les autorités du pays se mobilisent, en perspective des prochaines batailles, décisives et vitales, pour mener à bon port, l’Algerie et son peuple.
Aucun faux pas n’est toléré, et notre locomotive doit élaguer de son parcours, tous les agents doubles, militant en cachette, pour nous faire capoter, au premier virage.
De mégas projets ont été programmés par l’Algerie ,bloqués pendant longtemps, suite à des interférences étrangères, nocives, sont sur le point d’être lancés, mais qui subissent encore des tirs croisés, pour empêcher de les réaliser .
Si on veut avoir toutes les chances de réussite, dans des délais connus, et fixés au préalable, on doit tenir compte de trois facteurs, sur lesquels on ne doit pas transiger, ni faire des concessions :
« Le temps, l’organisation et la planification » .
Cela doit être couronné par une bonne communication, qui doit fermer toutes les failles, des silences coupables des pouvoirs publics, souvent interprétés comme étant des aveux de carence, en matière de gouvernance, des affaires de la nation.
Le terrain est miné , la bataille est rude , mais l’Etat doit être fort. Il ne doit pas reculer, face à l’infortune et aux tragédies de nos passifs, et maintenir le cap, même s’il est jonché d’embûches, pour réaliser le testament de nos chouhadas:
« Une Algérie libre, démocratique, indépendante et prospère ! ».
Hassen Kacimi
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Biographie M. Hassen Kacimi :
– Ancien directeur au ministère de l’intérieur , ayant présidé pendant 5 ans , le comité interministériel chargé de l’étude et du suivi des problématiques migratoires.
– Gestion des crises , au sein du centre opérationnel du ministère de l’intérieur , que j’ai dirigé pendant cinq ans .
– Expert international des flux migratoires, reconnu par des organisations onusiennes.
– Expert du Sahel et de la gestion des crises .
– Représentation de l’Algerie , à l’étranger , en tant qu’expert.
– Plusieurs communications, à l’université de sciences politiques et l’école des sciences politiques.
– Plusieurs communications à l’école de guerre de Tamenfoust .
– Distinction de l’institut fédéral allemand des hautes études de sécurité .