Les dossiers de ses adhérents jetés en pleine nature : L’unité tennis de Bachdjarrah au cœur d’un scandale !
Des photos divulguées sur les réseaux sociaux ont suscité l’indignation de plus d’un. Il s’agit en effet des documents administratifs brûlés puis jetés en pleine nature au niveau de l’unité de tennis de Bachdjarah relevant de l’Office du Complexe Olympique Mohamed Boudiaf, qui est placé sous tutelle du ministère de la jeunesse et des sports.
Selon les images qui ont été largement relayées par les internautes, il s’agit des dossiers d’inscriptions des adhérents dans l’ancien club sportif appartenant à la SONATRACH à savoir, le Groupement Sportif Pétrolier (GSP). Censés être archivés dans les locaux du CSA/MCA après la fusion entre les deux structures, la découverte de ces documents jetés dans la nature a en effet éveillé une grosse polémique suivie des soupçons concernant les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Plusieurs ont d’ailleurs condamné cet acte par peur que nos installations sportives deviennent des décharges publiques, lit-on dans les commentaires. D’autres ont présumé une action suspecte en soupçonnant la dissimulation des données du fait que l’entreprise pétrolière possède ses propres centres spécialisés dans la destruction des archives.
A l’heure actuelle, aucun individu n’a encore été identifié et/ou interpellé, ce qui implique entre autres, la gestion défaillante des infrastructures sportives, notamment dans l’un des plus importants complexes tennistiques en Algérie en l’occurrence celui de Bachdjarah.
Ainsi, au même moment où, l’entreprise pétrolière « la Sonatrach », intensifie ses opérations à travers tout le pays afin de financier et soutenir le mouvement sportif local toute discipline confondue, il a fallu d’une simple dérive isolée, pour porter atteinte au premier partenaire du sport algérien ainsi qu’à l’Office du Complexe Olympique Mohamed Boudiaf.
Bien que le Conseil des ministres a récemment plaidé pour la bonne gouvernance des activités sportives, il s’avère, que malgré les dispositions adoptées par les pouvoirs publics, le dysfonctionnement est à priori plus profond et continu à régner dans le secteur sportif, dont ceux qui manifestent clairement leur incompétence pour pouvoir garantir une atmosphère convenable, mais surtout sécurisée au sein de nos structures sportives.
Rafik Bakhtini
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