Les lobbies, les réseaux ou les nouvelles guerres silencieuses, invisibles et destructrices.
Le États nantis ne font plus la guerre directe aux États, dans les normes traditionnelles, faisant intervenir sur le terrain des fantassins et une artillerie lourde .
Bien sûr, les Etats nantis disposent de capacités de dissuasion redoutables, qui font que ceux ci se neutralisent à distance, sans se faire la guerre, mais s’investissent parallèlement, en recourant à des instruments de pression, que personne ne voit, en provoquant des crises et des conflits à répétition.
Les États nantis ont recours à des lobbys et des réseaux qui arrivent à s’implanter dans les rouages de l’Etat, où dans des institutions les plus sensibles, pour agir de manière anonyme, en vue d’influencer et de dominer .
Il faut reconnaître que la capacité d’un Etat d’influencer est proportionnellement limitée à sa capacité économique, en tant qu’acteur politique, sur le plan régional ou international.
Ce qui veut dire, qu’un État qui n’a pas d’atouts économiques ou financiers, ne risque d’influencer qui que ce soit, et c’est le contraire qui peut lui arriver, c’est à dire subir des pressions ou des complots, auxquels il ne pourra pas faire face, et qui menaceraient dangereusement la souveraineté de ce pays.
Dans un tel environnement subversif, où le droit international a peu de place et où la morale a disparu, il ne reste que les coups bas et les trahisons, qui font et défont les événements sur le plan international, rendant les beaux discours des hommes politiques, peu crédibles et trompeurs.
L’Algérie qui avait dans le passé, une diplomatie forte, influente et des réseaux puissants, a perdu tous ses atouts, avec le temps, des suites de l’arrivée au pouvoir, d’hommes politiques médiocres, peu soucieux des intérêts de la nation, ayant agi souvent par trahisons, en détruisant , sciemment, des hommes de l’ombre, aux réseaux puissants, qui ont défendu les intérêts de l’Algérie, de manière remarquable.
Le cas de Rachid Casa, et de bien d’autres , aux réseaux puissants, aux États Unis et en Europe, à été jeté en prison, par un certain Larbi Belkheir, sur instigation de Mitterand et de Jaques Attali, qui ne voulaient pas que l’Amérique concurrence la France, sur ses anciennes colonies.
Le Président Chadli a malheureusement cautionné tous les actes de trahison de Larbi Belkheir, appelé couramment le cardinal, tant il était craint et fort, et qui a été le sous marin attitré de la France, qui a programmé l’explosion de l’Algérie.
Le Président Bouteflika, connu pour être un fin diplomate, ne s’est pas soucié pour augmenter la force de frappe de l’Algérie, autant sur le plan économique que diplomatique, laissant dangereusement le pays s’enfoncer, pendant deux décennies, dans la corruption et les détournements à grande échelle, des fonds publics.
Bouteflika a fait passer son rêve d’être le roi de l’Algérie, avant celui de l’Algérie. Il a distribué, sans compter, sur les deniers publics, des milliards de dollars, pour avoir le prix Nobel de la paix. Il a même effacé des milliards de dollars de dettes de pays Africains, dont certains votent maintenant, au niveau des instances régionales, contre l’Algérie.
Les choix de Bouteflika, en matière de personnel politique devant encadrer les institutions de l’Etat, mêmes les plus sensibles, ont été minés par un clientélisme et un régionalisme primitif, qui ont permis à des fils de harkis et de Caïd, de présider aux destinées des plus hautes instances de l’Etat.
Ces travers de gouvernance, l’Algérie les paie très cher, réduisant fortement la voix de l’Algérie, qui a fait, sous le règne de Bouteflika, sur le plan international et régional, la politique de la chaise vide.
Contre vents et marée, nous assistons, actuellement, à un retour en force de la diplomatie Algérienne, sur le plan régional et international, en plein milieu d’une forte tempête, qui peut emporter sur son passage, beaucoup d’Etats, faibles et fragiles, qui ne se sont pas préparés à subir ou à riposter, à de telles transformations, sur le plan mondial.
L’Algérie a compris que le nerf de la guerre est l’économie, et pour cela elle doit moderniser sa locomotive, si elle veut arriver à bon port, en mettant sa population à l’abri de tout imprévu mortel .
Les défis sont importants et nombreux, et pour cela, l’Algérie doit faire appelle à son élite et à sa diaspora, qui doivent faire de l’Algérie, un pays fort, moderne, attractif et concurrent .
Le programme d’actions d’Abdelmadjid Tebboun, président de la république, au titre de l’année 2022, est axé sur la croissance et la modernisation de notre économie. Il doit répondre aux nombreux défis de l’heure, pour mettre l’Algérie, sur la rampe de lancement et du décollage.
La voix de l’Algérie doit être audible, forte et influente, avec des réseaux et des lobbys puissants, disposant de moyens importants à l’étranger, en mesure de neutraliser toutes les interférences, internes ou externes, hostiles et nuisibles.
La promotion à l’international de l’image de marque de l’Algérie, doit être une option stratégique, devant faire de la communication une force de frappe, de pénétration et d’influence, dans des pays où la presse et la télévision, sont sous le monopole des réseaux sionistes.
Les marches à répétition du peuple Marocain, contre l’avènement d’un printemps sioniste, dans cette monarchie, sont systématiquement censurées, par les médias occidentaux, faisant de la démocratie et des droits de l’homme, des valeurs sans importance, qui sont monnayées, par des basses manœuvres, sur la table du gain et du profit.
L’Algérie doit absolument, en cette période très difficile, surveiller tous les indicateurs d’une possible déstabilisation, en mettant en place « l’observatoire des complots et des trahisons », qui sont l’arme privilégiée de judas, qui vient de s’installer aux frontières de l’ouest .
Biographie M. Hassen Kacimi :
– Ancien directeur au ministère de l’intérieur, ayant présidé pendant 5 ans, le comité interministériel chargé de l’étude et du suivi des problématiques migratoires.
– Gestion des crises, au sein du centre opérationnel du ministère de l’intérieur, que j’ai dirigé pendant cinq ans .
– Expert international des flux migratoires, reconnu par des organisations onusiennes.
– Expert du Sahel et de la gestion des crises .
– Représentation de l’Algérie, à l’étranger, en tant qu’expert.
– Plusieurs communications, à l’université de sciences politiques et l’école des sciences politiques.
– Plusieurs communications à l’école de guerre de Tamenfoust .
– Distinction de l’institut fédéral allemand des hautes études de sécurité .