Liban : Michel Aoun peine à désigner un Premier ministre
Au Pays du Cèdre, designer un premier ministre relève de la gageure eu égard aux interminables marchandages qui imposent un équilibre entre les différentes communautés. Et le Liban n’en manque pas.
Selon des observateurs avertis de la scène politique du Liban la plupart des députés sunnites soutiennent la nomination de M. Hariri. Le Hezbollah chiite, poids lourd de la politique libanaise, ne s’est pas prononcé, mais son principal allié, le mouvement Amal appuie la désignation de M. Hariri, laissant croire à une approbation implicite du Hezbollah. Aujourd’hui, mercredi 21 octobre, le président Michel Aoun, s’est exprimé à la veille des consultations parlementaires organisées pour désigner un Premier ministre.
Le président libanais Michel Aoun, conspué par une partie de la rue, a déclaré mercredi qu’il incomberait au prochain Premier ministre de sortir le pays de la grave crise en lançant des réformes et enluttant contre la corruption.
Ferhat Zafane( avec agences)