L’ONU dément formellement la présence d’enfants-soldats dans les rangs de l’armée sahraouie : Rabat en flagrant-délit de mensonge et de manip
Certes, il fallait s’y attendre. La tournée de Stafan de Mistura, première du genre, devait inévitablement être accompagnée par son lot de manips, de gros mensonges et de contre-vérités. La première couleuvre, sortie de la même veine que celle d’Omar Hilal brandissant un portrait « photoshopé » de Soltana Khaya en treillis avec un fusil d’assaut en bandoulière, a consisté à mobiliser les médias aux ordres de Abdellatif Hammouchi, chef des services de sécurité et de renseignements de Mohamed VI. Ces torchons dont on se gardera bien de citer les noms, histoire de ne pas leur faire de la publicité gratuite, se sont empressés d’applaudir cette visite sous prétexte qu’elle devrait permettre à de Mistura d’épingler le Polisario, à cause de ses prétendus enfants-soldats. Manque de veine, l n’y en a pas du tout. Les dirigeants sahraouis sont trop respectueux du droit international et de l’être humain pour se permettre de pareilles abominations. Le Maroc, qui les a inventés dans son imagination fertile et tourmentée, en est certainement capable, lui qui a volontairement « jeté à l’eau » près de 10.000 sujets de sa majesté, dont pas mal d’enfants et de femmes, dans le but avoué de punir l’Espagne. C’est le porte-parole du SG de l’ONU, sans doute excédé par ces grossières manœuvres qui tendent à parasiter déjà délicat de de Mistura, qui a tenu à démentir formellement et publiquement ces allégations en pleine conférence de presse. Ce dément, à n’en point douter, représenter un sévère camouflet diplomatique et médiatique pour le Makhzen. L’ONU, à l’appui de ce démenti, se base sur les rapports circonstanciés de la MINURO, dont la présence sur les lieux et permanente. Le plus grave, sans doute, c’est que Rabat a volontairement œuvré à tromper l’ONU en distillant ces fausses informations. Avec le concours du logiciel espion Pegasus, fourni par l’entité sioniste, il ne peut prétendre ignorer que les dirigeants du Polisario sont particulièrement pointilleux, s’agissant du respect du droit humain, à commencer par celui des enfants. Force est de supposer dès lors que le Makhzen, à force d’abuser d’herbes hallucinogènes, se met à confondre entre songes et mensonges.
Mohamed Abdoun
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