Lutte contre le trafic des stupéfiants : L’Algérie révise ses lois
Dans sa lutte continuelle contre l’usage de stupéfiants et de substances psychotropes, l’Algérie compte durcir davantage son arsenal juridique.
En effet, un avant-projet de loi visant à consolider la stratégie nationale en matière de prévention et de répression à durcir davantage les sanctions pénales applicables aux auteurs des infractions liées au trafic de ces substances, a été examiné mercredi lors de la réunion du Gouvernement, présidée par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane.
Modifiant et complétant la loi n 04-18 du 25 décembre 2004 relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes, le texte a été présenté par le ministre de la justice, garde des sceaux.
«Ce projet de texte a pour objectif de consolider la stratégie nationale en la matière, de renforcer les mesures curatives ainsi que la protection et la prise en charge des victimes, notamment en instaurant une protection particulière des pharmaciens et de durcir davantage les sanctions pénales applicables aux auteurs des infractions liées au trafic de stupéfiants et de substances psychotropes», explique-t-on dans le communiqué sanctionnant la réunion.
L’Algérie a pour rappel, adhéré à la Convention unique sur les stupéfiants, ainsi qu’à son protocole de 1972, respectivement, en 1965 et en 2003.
L’Algérie a également adhéré à la Convention sur les substances psychotropes en 1978, ainsi qu’à la Convention des Nations unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes en 1995.
R.N