Marche de la liberté : L’Union des travailleurs sahraouis exprime activement son soutien
Comme prévu par Claude Mangin, épouse du détenu d’opinion Naâma Asfari, la marche de la liberté draine sur son sillage la foule des grands jours, longue de 3.000 kilomètres, et s’étendant depuis Paris jusqu’à Kenitra, ville marocaine où est embastillé ce dernier, cette marche a été lancée en date du 30 mars passé afin d’’exiger la libération inconditionnelle et immédiate de ce dernier, ainsi que tous les prisonniers politiques sahraouis, à commencer par ceux de Gdeim Izik. Dans le cadre de cette solidarité qui continue d’aller crescendo, nous apprenons que le Comité préparatoire du 10e Congrès de l’Union générale des travailleurs de Saguia el-Hamra et Río de Oro a tenu un stand de solidarité avec la Marche de la liberté, qui traversera la France et l’Espagne et atteindra Kénitra au Royaume du Maroc. La marche est menée par Claude Asfari, épouse de Naama Asfari, l’une des prisonnières politiques sahraouies dans les prisons de l’occupation marocaine. Les membres du comité ont brandi des photos des détenus et, lors de leurs discours, ont appelé la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme à agir et à faire pression sur le régime marocain pour les libérer et mettre fin à l’occupation injuste de leur patrie. Noblesse et la justesse de cause force l’admiration. Elle place aussi dans leurs petits souliers les sbires et agents du Makhzen. Ces derniers ne peuvent en effet s’y opposer ou tenter de la contrer que de manière discrète et indirecte. Au finish, et grâce à cette homérique marche, Claude Mangin prévoit de toucher pas moins de 100.000 personnes, dont le dixième au moins deviendra militant et sympathisant de cette cause.
Ali Oussi