Marine Le Pen défend le discours terroriste de José Gonzales : Chassez le naturel…
Incroyable mais hélas vrai. Marine Le Pen a jugé ce jeudi le discours de José Gonzalez au Perchoir “très digne et très républicain”. la présidente des députés RN à l’Assemblée nationale balaye tout dérapage de l’élu des Bouches-du-Rhône après les critiques sur son évocation de la scandaleuse « Algérie française » puis sa réponse polémique sur l’OAS. De quoi estomaquer même les anciens tortionnaires de Bigeard et Aussares revenus de leurs crimes passés, mais dont ils ne veulent toujours pas se repentir. Au même titre que la France officielle de Macron, dont le travail mémoriel n’a été qu’un vulgaire leure. « José Gonzalez “a fait un très beau discours, très digne et très républicain, qui a été salué quasi unanimement par des applaudissements nourris de l’Assemblée nationale”, a osé s’exclamer Marine. Cette dernière, en persistant et signant, renoue avec les anciennes provocations de son père, bourreau sanguinaire du FLN durant notre glorieuse guerre de libération nationale. Son score électoral aux dernières législatives semble l’avoir encouragée à se décomplexer encore plus par rapport au caractère raciste et terroriste de son parti. En sa qualité de doyen des députés, comme le veut la loi et la tradition, José Gonzalez, du parti de Marine Le Pen, a assumé ce mercredi la présidence de la première séance d’investiture de l’assemblée parlementaire française. Il a à cette occasion mis les pieds dans le plat en invoquant l’Algérie colonisée, où il était né. Ceci s’apparente à une provocation délibérée au regard de la conjoncture et de la nature solennelle du moment. Victime du syndrome du paradis perdu, comme ce fut le cas pour Jean-Marie Le Pen, qui torturait des militants du FLN pendant notre glorieuse guerre de libération nationale, José Gonzalez, donne l’air d’avoir succombé à la tentation de régler des comptes avec ses vieux démons du passé, en profitant de la chance inespérée de sa présence « miraculeuse » au perchoir. C’est d’autant plus vrai, qu’il est revenu à la charge en s’adressant à des journalistes après son discours d’ouverture. Sur ce coup, il a dépassé toutes les limites de la convenance en se permettant de s’exprimer au nom des citoyens algériens. Des réactions musclées sont à attendre du côté algérien. En attendant, la gauche française a déjà fustigé ces dérapages et ces provocations. La Persistance de Marine Le Pen annonce ainsi des jours sombres pour notre communauté vivant en France, et peut-être même pour nos relations bilatérales avec Paris. Avec ses plus de 90 députés au Parlement, en effet, le RN dispose de puissants leviers pour influer sur la politiquer du gouvernement français présent ou à venir…
Ali Oussi