Maroc-Espagne, révélation d’un ancien agent secret espagnol
Décidément, ce qui n’était que supputations, extrapolations et analyses au sujet du Maroc, ce qui n’était dit qu’à mot couvert ou tout simplement tu pour des raisons pas toujours objectives, commence à sortir aujourd’hui au grand jour, répondant à de nombreuses interrogations et mettant à nu des vérités sur cette monarchie qui n’a survécu qu’à coups de magouilles, de commerce de stupéfiants et d’attaques contre ses voisins.
Après les révélations sur de nombreuses frasques qui font les gorges chaudes un peu partout dans le monde, voilà que le cirage des services secrets commence à s’estomper sur des choses nauséabondes, faisant craquer le vernis royal et la fausse indépendance d’un pays en entier.
Celui qui a fait éclater ces quelques vérités est un ancien agent secret espagnol qui a préféré garder l’anonymat pour des raisons évidentes de sécurité.
L’agent secret affirme qu’il a réussi, lorsqu’il était toujours en service, à infiltrer les services secrets marocains ainsi que les islamistes. Il rappelle que les stupéfiants constituent l’arme privilégiée du Makhzen, surtout pour l’entourage du roi ‘en vue d’obtenir une réciprocité de traitement avec les européens’, le Maroc étant le principal producteur et exportateur de stupéfiants dans le monde, note le site LIBNANEWS qui a rapporté l’information.
Le même agent révèle que les relations entre le Maroc et les pays européens sont tarifées, surtout pour ce qui est de l’immigration clandestine et du trafic de stupéfiants. En outre, ‘le royaume annonce régulièrement le démantèlement de réseaux terroristes ne seraient qu’une tactique visant à contraindre les européens, particulièrement l’Espagne et la France à maintenir leur coopération et leur subventions en contrepartie d’informations concernant les réseaux terroristes, les mouvements migratoires et le trafic de stupéfiants’, affirme aussi l’ancien agent.
Il y a lieu de noter que cet agent a fait ces révélations par le biais d’un livre qu’il a édité.
Alors que les déclarations publiques mettent l’accent sur la coopération entre le Maroc et l’Espagne, il n’en est rien sur le terrain. Le service de renseignement marocain et le ministère des affaires religieuses concourent aussi à maintenir une emprise forte sur la communauté marocaine établie à l’étranger et peuvent aussi la mobiliser dans les intérêts du royaume chérifien quand les circonstances l’exigent, particulièrement pour faire pression sur les pays d’accueil, a aussi rappelé l’ancien ‘barbouze’. Il ajoute aussi que les mosquées en Espagne étaient financées par les pétromonarchies par le biais de pèlerins qui les ramenaient dans leurs chaussettes, dans des sacoches et même dans leurs valises.
Les attentats islamistes
Pour rappel, l’Espagne n’a eu à subir que deux ‘gros attentats’ terroristes depuis l’apparition de ce phénomène sur la scène mondiale. Le premier en 2004 à Madrid qui a fait 200 morts et 1900 blessés après l’explosion de bombes dans les trains de banlieue, en contestation de la participation de l’Espagne à l’invasion de l’Irak et le deuxième en 2017, les 17 et 18 aout 2017 en Catalogne causant la mort de 70 personnes. Dans les deux cas, la responsabilité des attentats a été le fait de ressortissants marocains.
Malgré toutes ses déclarations et malgré le fait qu’il soit ‘Allié majeur non-Otan’, le Maroc est devenu un ‘tremplin des attentats terroristes en Europe’ et un grand exportateur du terrorisme islamique vers l’Europe, toujours selon l’ancien agent secret espagnol.
Enfin, il est établi que le trafic de cannabis demeure toujours de mise entre le Maroc et l’Espagne, même au plus fort de la pandémie de la covid19, ‘les containers ont continué à arriver régulièrement à l’extrême sud de l’Espagne, arrivant pleins de haschisch en provenance du Maroc’, poursuit l’agent. Cinquante-huit personnes ont été arrêtées par la garde civile dans différentes provinces d’Andalousie, au cours des deux dernières semaines, alors que plus de 5,5 tonnes de haschisch ont été saisies, de même que neuf embarcations et douze véhicules.
La question demeure posée : comment sont passées ces importantes quantités alors que toutes les frontières sont totalement fermées et très surveillées pour cause de pandémie de covid19 ?
Tahar Mansour