Maroc-gate : Une eurodéputée accable Antonio Panzeri avec le Makhzen
L’eurodéputée portugaise Eva Gomez n’a guère mâché ses mots en évoquant le Maroc-gate, ce scandale planétaire dans lequel le Parlement européen est accusé d’avoir été soudoyé politiquement à l’aide de très fortes sommes d’argent. « Dès que l’ai entendu parler de ce scandale dans lequel était impliqué Antonio Panzeri avec le Qatar, j’ai tout de suite deviné que le Maroc serait lui aussi évoqué », dit-elle dans un témoignage. Effectivement, le nom du Maroc, entité corrompue et corruptrice, a fini par prendre le dessus. L’eurodéputée explique en effet que le Maroc cible et achète les consciences des eurodéputés en leur offrant de somptueux voyages, tous frais payés, dans des Ryad de luxe. Les services secrets marocains du DGED, qui n’hésitent jamais à joindre l’utile à l’agréable, en profitent pour filmer certains de leurs illustres hôtes dans des situations compromettantes, afin de les faire chanter par la suite. Le bâton prend alors la place de la carotte. D’où, sans doute, le mandat d’arrêt international lancé par la justice belge à l’endroit de Yacine Mansouri, patron du DGED. Au Maroc, où le tourisme sexuel fait florès, la pédophilie aussi se fraie son chemin. Le machiavélisme de Panzeri et ses bienfaiteurs marocains est tel qu’il joue à fond sur les plus bas instincts et la libido débridée de ses cibles. Des sommes colossales ont été reçues par Pazeri via Abderrahim Atmoun, ambassadeur du Maroc en Pologne. La cupidité aidant, et l’appétit venant en mangeant, Panzeri a créé Fight Impunity, une ONG en carton-pâte une fois éjecté du Parlement européen afin de préserver sa rente et manne financière. Antonio Panzeri doit en outre être fixé ce mercredi sur sa demande de remise en liberté. Nous y reviendrons…
Mehdi Ghayeb