Maroc/Israël : une normalisation « moyennant la livraison de drones pour espionner les pays de la région », selon un site espagnol spécialisé
Le Maroc a accepté jeudi 10 décembre, de normaliser ses relations avec Israël, dans le cadre d’un accord négocié avec l’aide des Etats-Unis d’Amérique.
Le Maroc devient ainsi le quatrième pays arabe à normaliser ses relations avec l’entité sioniste depuis le mois d’août dernier, après les Emirats arabes unis, le Bahreïn et le Soudan.
Dans le cadre de cet accord, Donald Trump, président sortant des Etats-Unis, a accepté de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Côté sioniste, les Marocains, espèrent en premier lieu de l’armement, notamment du matériel d’espionnage et d’écoute.
Le site espagnol «Defensa” spécialisé dans les affaires militaires, ne laisse, en tout cas, planer aucun doute sur les intentions malveillantes du voisin de l’Ouest.
« Le Maroc a acquis des drones de renseignement israéliens utilisés principalement pour la surveillance et l’écoute des pays du voisinage, et ce avant l’annonce officielle de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste », a dévoilé en effet un rapport “Defensa”.
«L’armée marocaine dispose de drones de combat et de renseignement sans pilote, dont le Hermes 900 du constructeur aéronautique israélien Elbit System utilisé par l’aviation israélienne et mis en service depuis 2012″, écrit-on dans le rapport.
La surveillance, l’écoute et le relais des communications sont les principales missions de ce drone qui a été officiellement introduit par l’armée d’occupation israélienne dans les opérations des forces aériennes en novembre 2015.
Le Maroc a obtenu ce drone pour la première fois en 2017, ce qui confirme l’existence de relations entre le régime marocain et l’entité sioniste évoquées dans plusieurs rapports médiatiques, selon les données.
Le Hermes 900 évolue à haute altitude (9000 mètres) avec une vitesse pouvant atteindre 250 km/heure. Il peut voler jusqu’à 30 heures et est d’une capacité de charge pouvant atteindre 350 kg.
Un fait nouveau ?
Assurément pas. L’on se rappelle de la décision du Maroc, annoncée le mois de mai dernier, de construire une base militaire à quelques kilomètres de la frontière avec l’Algérie.
Les Forces armées royales avaient précisé fin mai qu’il s’agissait d’une simple caserne à Jerada…Seulement, les Marocains habitués aux mensonges et aux magouilles depuis des lustres, n’inspirent pas confiance puisque des experts israéliens contribueraient à la réalisation de la base en question qui s’étend sur 23 ha et qui serait en fin de compte «bourrée de matériel électronique de pointe fourni par l’entité sioniste », assurent plusieurs médias.
« Cette base militaire ne comporte pas que du matériel informatique, embarquant une technologie de pointe, ce qui est dangereux et inacceptable en soi, (il est en effet question de matériel balistique).
Ces révélations n’étonnent en aucun cas, sachant que le Maroc a déjà fait appel à son allié de toujours, la France, dans la cadre de sa guerre silencieuse menée contre l’Algérie.
En novembre 2018, le Maroc avait lancé, à partir de la base française en Guyane, un satellite baptisé «Mohammed VI – B».
L’ambassadeur marocain à l’ONU, Omar Hilale, n’avait pas d’ailleurs, caché l’objectif principal de la mise en orbite dudit satellite affirmant que «les images de ce satellite permettront de connaître et de traquer les moindres mouvements et déplacements des séparatistes du Polisario, et ce, chaque jour, chaque minute et chaque seconde».
En réalité les Marocains voulaient tout savoir des positions de l’armée algérienne.
M.M.H