Médias français/ Maroc : Les masques tombent
Encore un scandale impliquant le Makhzen et les médias français. En effet, tout comme BFMTV, TF1 aurait diffusé des programmes « commandés « au profit du Maroc, selon plusieurs médias qui rapportent l’information.
Il s’agit notamment de « la diffusion de reportages payés par le Makhzen pour vanter le développement du Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
Le nom du journaliste impliqué dans les sujets commandés par le Makhzen pour diffusion sur TF1, n’est pas connu pour l’heure.
Ce qui est par contre certain, c’est que des sujets ont été diffusés en 2018. La vidéo postée sur les réseaux sociaux, montre bien la journaliste en train de faire la promotion de la ville de Dakhla situé dans les territoires occupés du Sahara occidental.
https://youtu.be/NoFdhCoJh88?list=TLGG0xQSj0ZUHWkyMzAyMjAyMw
Un journaliste de BFM TV Rachid M’Barki, en l’occurrence a été suspendu par la direction de la chaîne française d’information en continu.
Le journaliste en question est le présentateur du journal de la nuit, dispensé d’activité depuis la mi-janvier, après la diffusion de «multiples contenus non validés» par le média français et servant la propagande marocaine.
La direction du média lui reproche particulièrement la diffusion d’un sujet relatif à un forum économique entre le Maroc et l’Espagne organisé en juin 2022, et dans lequel le journaliste défend les thèses du Makhzen concernant le Sahara occidental.
Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, le journaliste Rachid M’Barki évoque la tenue de ce forum dans la ville occupée de Dakhla qu’il a présentée comme relevant du territoire marocain.
L’enquête vise des «informations diffusées dans le journal de la nuit entre minuit et 4h30 du matin, qui seraient passées à l’antenne sans être validées par la chaîne habituelle, c’est-à-dire le rédacteur en chef», selon une source interne citée par l’AFP.
Ladite enquête doit déterminer «si ce contenu était sous une influence quelconque» et si des images diffusées à l’antenne «venaient de l’extérieur».
En réaction à cette information, le journaliste marocain en exil, Ali Lmrabet a fait savoir dans un commentaire empreint d’ironie, partagé via son compte tweeter que, «cela fait longtemps que le journaliste de BFM TV, Rachid M’barek, a été conquis par ses informateurs et ceux qui lui refilaient des infos «réelles et vérifiées»«, relevant qu’il s’agissait en fait de «propagande».
Pour étayer ses propos, il a partagé une vidéo dans laquelle ce journaliste avait accordé un entretien au prétendue média dénommé Le360.ma, «un site de diffamation et des fake news proche des services de renseignement du Maroc», dans lequel «il avoue sans fard» sa proximité avec le Makhzen, notant que Rachid M’barek «n’est que l’arbre qui cache la forêt» et qu’il y avait «de plus gros poissons, partout ailleurs en Europe».
A cet égard, Ali Lmrabet a expliqué qu’«un poisson-pilote de la DGED» (les services de renseignements marocains) a tenté il y a quelques années d’«approcher» des journalistes français.
«Certains à BFM TV par exemple et ailleurs, ont décliné gentiment. D’autres sont tombés dans le panneau de la vénalité ou des ‘origines’. Ou des deux à la fois», a-t-il constaté.
Ces nouvelles révélations constituent un énième camouflet pour le Makhzen et ses relais médiatiques et interviennent au moment où le Maroc est déjà empêtré dans un vaste scandale de corruption ayant éclaboussé le Parlement européen, le Makhzan ayant soudoyé un certains nombre d’eurodéputés pour qu’ils défendent ses thèses expansionnistes.
M.M.H