Médicaments en rupture : Kamel Mansouri promet une amélioration dès février prochain
Pour des raisons « multiples », bon nombre de médicaments, ne sont, malheureusement pas disponibles dans les officines. Une centaine, pour être précis. C’est ce qu’a confirmé d’ailleurs, ce mercredi matin, le directeur général de l’Agence nationale du médicament (ANM).
Intervenant sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, Kamel Mansouri, s’est tout de même, montré rassurant, affirmant que la disponibilité des médicaments en rupture d’approvisionnement au niveau du marché algérien connaitra une «nette amélioration» à la fin du mois de janvier 2021.
« Toutes les mesures ont été prises par le ministère de l’Industrie pharmaceutique pour améliorer le fonctionnement du marché et assurer la disponibilité de l’ensemble des produits pharmaceutique, dit-il plus explicite.
Le DG de l’ANM a justifié la rupture des stocks de certains médicaments, à cause en premier lieu, de la crise du Covid-19 qui « a causé une perturbation dans l’importation des matières premières ainsi que le retard accumulé dans l’exécution de certains programmes d’importation des médicaments ».
Pour faire face à ces ruptures de médicaments, il a été décidé la mise en place en janvier prochain d’un observatoire réunissant tous les acteurs liés au secteur de médicaments (fabricants, distributeurs et officines) et ce afin de réguler le marché du médicament.
Dans le même contexte, Kamel Mansouri, a fait part de la « réactivation du Comité économique dont la mission exclusive est de fixer le prix du médicament et qui pourra encourager la production des médicaments ou des molécules dont le marché algérien en aura besoin ».
Il est également question, aux dires du même responsable, la mise en place prochaine d’un Comité d’experts cliniciens qui aura pour mission de mettre sur pied «une liste de médicaments essentiels» à fortes valeurs thérapeutiques, à l’instar des médicaments liés à l’oncologie.
Il a expliqué que « les médicaments essentiels sont des traitements nécessaires pour la maladie et non des vitamines ou des additifs, ajoutant que les traitements innovants ne seront pas écartés de cette liste malgré leur cherté.
S’agissant de la gestion des produits périmés, le DG de l’ANM, a souligné que tout importateur doit avoir une clause dans son contrat stipulant que les médicaments périmés doivent être restitués.
«Il faut que les programmes d’importation des médicaments soient établis sur des statistiques et de manière rationnelle pour ne pas importer une très grande quantité qui ne peut pas être écoulée sur le marché», a insisté le responsable.
M.M.H