Menacé par un douloureux retour de flamme : Mohammed VI en passe d’être convoqué par la Cour Pénale Internationale
Le roi marocain est un criminel notoire. Cette affirmation relève de la simple vérité axiomatique. Elle n’a dès lors pas besoin d’être prouvée le moins du monde. La tristement célèbre « carcel negra » en est la plus vile et la plus affligeante illustration.
Dans la cour de la prison noire, en effet, reposent en effet –mais six pieds sous terre- des centaines d’opposants marocains et de militants sahraouis morts sous d’affreuses tortures du temps de Hassan II, Driss Basri et Dlimi, puis celui de Mohamed VI, Hammouchi et Mansouri. Mais, cette fois-ci, il n’est nullement besoin d’aller exhumer les archives du passé pour juger et condamner les crimes imprescriptible commis par la famille royale marocaine. En effet, nous apprenons, de sources sûres et recoupées qu’un mandat d’arrêt international pourrait incessamment être lancé contre Mohamed VI, ainsi que plusieurs hauts responsables pas moins de 10.00 sujets marocains, dont 5.000 enfant, ont été jetés vers une mort certaine, n’était l’intervention rapide et efficace des services de sécurité et des gardes-côtes espagnols.
Ces malheureuses victimes, dépêchées massivement vers Ceuta dans le seul but de « punir » le royaume ibérique pour avoir accueilli sur son territoire le président sahraoui, Brahim Ghali, pour des raisons strictement humanitaires et médicales. Ainsi, l’ironie du sort, voudra pourtant que le déchainement et la machination judiciaire déclenchée contre le chef du Polisario se retournasse contre ses principaux initiateurs, à par Mohamed VI en personne. Les aveux publiquement faits par Nacer Bourita, son chef de la diplomatie en constituent en effet une la preuve la plus formelle et la plus incontestable qui soit, à savoir L’AVEU. De nombreux responsables européens, et non des moindres, ont formellement lancé en ce sens de gravissime accusations contre Rabat.
C’est dire que la machine judiciaire ainsi enclenchée a toutes les chances de s’emballer, et d’aller beaucoup plus vite qu’on pourrait le croire. Il faut savoir aussi qu’au regard du droit international, aucune « immunité » diplomatique ou autre ne saurait être mise en avant pour protéger Mohamed VI et se hommes-liges. En attendant, on avait bien raison, en effet, de se gausser du Tweet triomphant du Premier ministre marocain Saâdeddine El Othmani.
Il y fanfaronnait, pas plus tard qu’avant-hier, en claironnant à qui voulait l’entendre que « le fait que les manœuvres militaires conjointes –incluant une dizaine de pays, dont les USA) ont englobé les régions de Mahbes et Dakhla, situées dans les territoires sahraouis occupés, représenterait, à l’en croire, une « reconnaissance formelle et officielle par Washington de la prétendue marocanité du Sahara Occidental ». Il n’en est en fait. Nous avions appris dans un premier temps que ces manœuvres militaires allaient éviter scrupuleusement le espaces maritimes et aérien du Sahara Occidental.
Dont acte. L’APLS (armée populaire de libération du Sahara Occidental) avait en effet fermé et interdit l’ensemble de ces périmètres depuis la reprise du conflit armé et entre elle et l’armée d’occupation marocaine après sa rupture, le 13 novembre passé, à El Gurguerat du cessez-le-feu conclu entre les deux parties en 1991. Plus grave, et plus accablant encore, le Pentagone « himself » a failli au droit de réserve de rigueur en se permettant de démentir publiquement le Premier ministre marocain.
Non, ces manœuvres n’englobent pas les territoires sahraouis. Oui, El Othmani est un fieffé menteur, ou à tout le moins un inénarrable fabulateur. Mais, trêve de galimatias : ce démenti est une gifle et une humiliation publique de la part de Washington à l’endroit de Mohamed VI et de tout son gouvernement. Washington ; est en effet, est excédée par la manipulation médiatique et la manière avec laquelle Rabat a maintes fois tenté de forcer la main à certains Etats Occidentaux, en leur faisant dire ce qu’ils n’ont jamais dit. Cela s’es t produit à la suite de l’entretien téléphonique déjà intervenu entre le Secrétaire d’Etat Antony Blinken et son homologue marocain, Nacer Bourita.
Si on a fait dire (en off) au chef de la diplomatie américaine que l’administration de Joe Biden aurait approuvé le honteux et illégal deal conclu entre Mohamed VI et Donald Trump, un démenti fait par une source anonyme au département d’Etat a été forcé d’intervenir pour refroidir les ardeurs et les caprices de ce Maroc en train de se conduire comme une jeune nubile en mal de soupirants draguant tout, et tous ; à l’entour. Pour dire les choses crument, l’Occident en a marre des écarts et dépassements marocains, le Rubicon a largement été franchi depuis la marée humaine de sujets marocains récemment dépêchés vers Ceuta par des flics marocains nonchalants, car atteints du « blues post-ramadan ». l’épée séculaire de la justice risque bientôt de s’abattre sur les tête de ces criminels dont l’impunité n’a désormais plus cours…
Ali Oussi