Michael Roth, ministre d’État allemand chargé de l’Europe : « Le Maroc utilise des jeunes sans perspectives comme monnaie d’échange »
Marre ! L’Europe en a franchement marre des caprices criminels du royaume chérifien. Elle le clame désormais haut et fort, tant coupe est pleine. Face à un Maroc, qui ne s’encombre d’aucune retenue ou bienséance édictées par les us diplomatiques, le Vieux Continent se voit contraint et forcé de réagir avec force et fermeté.
Il st en effet carrément question, en effet, de sauver des milliers de personnes que Mohamed VI envoie depuis une semaine ers une mort certaine depuis une semaine à travers cet exode massif et prémédité, visant à « punir » le royaume ibérique d’abord, et toute l’Europe ensuite.
Cette fois-ci c’est Berlin qui vient de monter au créneau par la voix de son ministre chargé de l’Europe, Michel Roth, dans un entretien accordé au journal espagnol El Pais. Il y a regretté, en effet, « l’utilisation des jeunes sans perspectives par le Maroc comme monnaie d’échange politique », soulignant, dans la foulée de la crise migratoire de Ceuta, que l’Union européenne (UE) « ne doit pas permettre qu’elle soit soumise à un chantage ».il a ajouté que « l’UE aide des pays comme le Maroc à donner une perspective à leurs jeunes, à créer des emplois.
Mais j’ai l’impression que les jeunes sans perspectives deviennent une monnaie d’échange politique pour les dirigeants ». « C’est cynique. L’UE ne doit pas permettre qu’elle soit soumise à un chantage », a-t-il fustigé. En ce sens, tout en exprimant sa consternation devant les images de Ceuta, le responsable allemand a estimé qu’ »un pacte européen sur la migration et l’asile est plus urgent que jamais ».
« Ce dont nous avons besoin en toute urgence, c’est d’une politique européenne commune en matière de migration et d’asile. Nous devons garder la question en tête. Et nous ne devons pas permettre à certains États membres de fermer les yeux ou de refuser catégoriquement de trouver une solution » Près de 8.000 migrants sont arrivés la semaine dernier dans l’enclave de Ceuta, dont 4.000 ont été renvoyés au Maroc, selon les chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur.
En réaction à cette arrivée massive de migrants, des enfants pour la plupart, la ministre espagnole des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadrice marocaine en Espagne, Karima Benyaich pour lui exprimer le « mécontentement » des autorités espagnoles.
Le chef de la diplomatie marocaine Nacer Bourita, dans un entretien accordé à la chaine française LCI, avait reconnu la préméditation et le caractère délibéré de cette déferlante humaine, soulignant au passage que son pays ne voulait plus être le « « concierge » de l’Europe. Cet aveu en soi suffirait à faire condamner Rabat devant les tribunaux internationaux. Mais il n’en a cure, tant que perdurera son impunité, garantie par la France et s liaisons incestueuses et délictueuses avec le lobby sioniste mondial…
Ali Oussi