Importation et construction automobile : Ahmed-Zaid éclaire sur les cahiers de charge
Invité du morning de la radio chaine I, le directeur général du développement industriel au ministère de l’Industrie, Salem Ahmed Zaid, a soutenu que la commission, chargée d’étudier les dossiers des concessionnaires automobiles sera bientôt installée. Il a rappelé que 110 demandes sont en instance depuis un certain temps déjà, pour tous segments confondus de l’activité. Il est attendu que d’autres dossiers soient déposés, dès lors que la reprise des importations et de la construction, in-situ, des véhicules, est imminente. Le cadre supérieur du ministère de tutelle a soutenu que les citoyens seront en mesure d’acquérir une voiture neuve avant la fin du premier trimestre 2023. Il a expliqué clairement les objectifs assignés, par les pouvoirs publics, aux cahiers de charge afférents à cette activité, publiés dans le Journal officiel le jeudi 17 novembre de l’année en cours. Il a affirmé que le concessionnaire est limité à un partenariat avec un constructeur unique, pour « éviter le monopole d’un seul opérateur de plusieurs marques internationales. D’autant qu’il ne s’agirait que de l’importation, sans efforts dans l’industrie ». Il a soutenu qu’aucune démarcation n’est faite entre les concessionnaires nationaux ou étrangers, à part que ces derniers sont soumis à la règle 49/51 en matière de parts dans le capital social.
Kamel Ahmed Zaid n’a pas voulu fournir de détails sur les constructeurs intéressés par le marché algérien. « Nous sommes en négociations avec plusieurs marques » s’est-il limité à dire. Certaines firmes sont, néanmoins, quasiment à la phase de la formalisation, comme la marque italienne Fiat, Peugeot, Renault et Hyundai. Il a précisé que les taux d’intégration progressifs exigés dans le cahier de charge (10% la première année, 20% la deuxième et 30% au bout de cinq ans) ont été déterminés sur la base d’une étude réalisée par des cabinets d’experts. « C’est technique » a-t-il commenté.
Le directeur du développement industriel au ministère de tutelle a épilogué son intervention en disant : « Les autorités algériennes ont prévu des mesures incitatives aux investisseurs dans la construction et le montage des véhicules localement. Il suffit que les opérateurs aient une réelle volonté d’investir en Algérie ».
S. Biskri