Ministère de l’Industrie : Des mesures incitatives a l’investissement étranger
Pour capter l’investissement étranger, le ministère de l’Industrie a élaboré une série de mesures incitatives, qu’il a intégrées dans l’avant-projet de révision de la loi 16-09 du 03 août 2016 sur l’investissement, transmis au secrétariat général du gouvernement.
Le ministre de tutelle, Ahmed Zeghdar, a dévoilé, ce samedi dans une interview accordée à l’APS, quelques nouvelles dispositions proposées par les services de son département ministériel .
Il a souligné, de prime abord, que le système juridique de l’investissement sera immuable pendant “au moins dix ans, dans l’objectif de créer un climat d’affaires encourageant et approprié pour l’investissement, dans un environnement de confiance”.
Il a affirmé que la nouveau texte revêt “une importance cruciale pour la relance du développement et la construction d’une économie diversifiée et durable assurant des opportunités d’emploi et capable de créer de la richesse”.
Il a cité la création d’un guichet unique, “pour les grands investissements et les investissements comptant des étrangers, et ce pour une prise en charge rapide et efficace de ces projets”.
Il a précisé que le gouvernement apparente ce mécanisme à “un pôle pour la promotion de l’Algérie en tant qu’importante destination d’investissement au niveau mondial et aura un rôle prospectif pour définir les domaines à fort potentiel”.
Le ministre de l’Industrie a évoqué, en outre, de l’octroi de plus grandes prérogatives “aux représentants des administrations auprès des guichets uniques d’investissement relevant de l’Agence nationale de développement de
l’investissement (ANDI), au niveau des wilayas”. Il a parlé de la mise en place d’un réseau d’évaluation et de normalisation des avantages accordés aux projets d’investissement particulièrement porteurs pour l’économie nationale.
“Ce réseau devra définir les avantages conformément à un ensemble de normes déjà définies et vise à octroyer de meilleurs avantages au projet dans la mesure où celui-ci présente une valeur ajoutée à l’économie nationale” a soutenu le membre du gouvernement.
Dans l’avant-projet de loi sur l’investissement, les pouvoirs publics ont prévu des amendements qui favorisent le recrutements de la main d’œuvre locale dans la concrétisation des projets d’investissement étranger. L’emploi de travailleurs étrangers est limité à 10% des effectifs. Il sera possible, néanmoins, de “porter ce pourcentage à 15% du nombre total de postes créés en cas d’absence de compétences requises au niveau local”.
Soulef B.