Mohamed Arkab l’affirme : « Sonatrach place l’innovation, la recherche et le développement au cœur de sa vision stratégique»
Le ministre de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables, Mohamed Arkab, a réaffirmé ce matin «l’engagement ferme de l’Algérie à soutenir les pays africains dans le domaine des hydrocarbures et de l’industrie pétrolière et gazière, à travers le partage de son expertise qui dépasse 60 ans, et à travers ses instituts pionniers comme l’Institut Algérien du Pétrole (IAP)». Dans son discours l’ouverture de la 2e édition du Forum des Centres de Recherche, Développement et Innovation des pays membres de l’Organisation des producteurs de pétrole africains, M. Arkab indique que l’Algérie, à travers Sonatrach, «place l’innovation, la recherche et le développement au cœur de sa vision stratégique», et «travaille sans relâche à renforcer la coopération et les partenariats avec les pays africains dans de nombreux domaines, en tête desquels le secteur de l’énergie. Dans son propos, le ministre a également relevé que l’Algérie «continue aujourd’hui cet engagement à travers l’adoption d’une vision stratégique qui valorise la coopération scientifique et l’innovation comme leviers essentiels pour le développement durable dans le secteur de l’énergie». Au sujet du Forum placé sous le slogan «Innovation et coopération», le ministre indique que cette rencontre de deux jours «traduit clairement notre volonté collective de construire des partenariats basés sur la connaissance et les meilleures pratiques». M.Arkab explique que Sonatrach, «joue un rôle de pionnier dans la concrétisation de cette vision, ayant lancé une stratégie ambitieuse de recherche et développement qui a abouti, en seulement trois ans, à l’enregistrement d’environ trente (30) brevets, après n’en avoir enregistré qu’un seul en 2020». De plus, «près de 40 projets de recherche ont été lancés, dont plus de 70 % s’inscrivent dans le cadre de partenariats nationaux et internationaux». Cette dynamique, poursuit le ministre, «s’est traduite sur le terrain par la conclusion d’accords-cadres avec sept universités algériennes, visant à créer des laboratoires de recherche mixtes et à renforcer le lien entre l’université et l’industrie, dans l’optique de contribuer à la réalisation de la sécurité énergétique et à la transition vers un modèle énergétique durable».
Par ailleurs, M. Arkab indique que «l’Algérie est pleinement convaincue que l’échange d’expériences et de savoir-faire entre nos pays membres est le moyen le plus efficace pour réaliser un essor industriel africain dans le domaine de l’énergie».
Aris Mokdad