Mohamed Bouslimani dézingue la presse française : « Les masques sont tombés »
Chassez le naturel, il revient au galop. L’affaire de l’exfiltration clandestine et illégale de la ressortissante algérienne Amira Bouraoui de la Tunisie vers la France a eu, au moins, le mérite de faire « tomber les masques de la presse française qui mène une campagne acharnée pour atteindre l’Algérie ». Une campagne loin d’être une « surprise » pour le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani. « Nous n’avons pas été surpris par ce que la presse française a fait » a affirmé le ministre dans une interview accordée au journal en ligne « algeriemaintenant.dz » soulignant que « tout était limpide depuis longtemps ». Néanmoins, l’affaire » Bouraoui » a fait « tomber les masques » dévoilant, ainsi, les desseins inavoués de la presse française. Des médias ayant tenté de semer le trouble et la confusion dans l’esprit de l’opinion publique internationale. En présentant Amira Bouraoui en tant que journaliste, la presse française é délibérément entretenu l’amalgame. « La présenter comme journaliste était une fausse allégation. Et tous les professionnels du secteur en Algérie le savent » relève le ministre. Et le même responsable d’affirmer qu’Amira Bouraoui mettait en œuvre « l’agenda de puissances étrangères bien connues ». Pour étayer ses propos, le ministre fera référence à la « la position scandaleuse des médias publics français qui ont lancé une campagne acharnée contre l’Algérie ». Une campagne de dénigrement qui n’est pas sans rappeler celle menée durant les années 1990 lorsque « cette même presse a tout fait, à l’époque, pour renverser l’État algérien en visant clairement l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale » ajoute le ministre. En somme le retour insidieux et pernicieux du « qui tue qui ? ».En effet, c’est cette même « presse qui était derrière l’insidieuse question de “Qui tue qui?” bien qu’elle savait que l’Algérie, peuple et Etat, combattait un terrorisme aveugle ». déclare e ministre. Et dire qu’il est des maux qu´on souhaite taire parce qu´ils empêchent l´action du présent. Mais ils reviennent, de manière cyclique. « Si la presse française n’a pas réussi à cette époque dans son plan de renversement de l’État algérien, qui combattait seul le terrorisme, comment peut-elle affecter aujourd’hui l’Algérie nouvelle, qualifié par tous de puissance régionale ? » s’interroge, à juste titre, Mohamed Bouslimani. « L’Algérie est une et unie, comme incarnée dans le slogan du mouvement béni du Hirak ” djeich chaab khawa khawa” » rétorque le ministre aux pseudo-détracteurs de l’Algérie nouvelle dont les « réalisations, sous la conduite du Président Tebboune, dérangent les ennemis de l’Algérie qui tentent de nuire à la stabilité de l’Etat et de ses institutions ». Peine perdue. « A ces gens, nous leur disons, vous n’y arriverez jamais ! » répond catégoriquement le ministre qui soutient que « cette n’affectera nullement les bonnes relations algéro-tunisiennes ». Des relations consolidées cers trois dernières années. Des relations qui ne seront nullement ébranlées par les « danseuses de la presse française » soutient le ministre. L’Algérie est souveraine dans ses décisions. Preuve en est la dernière décision du chef de l’Etat enjoignant de « ne pas gêner ni entraver la circulation, au niveau des postes-frontières, des Tunisiens frères souhaitant entrer en Algérie ou en sortir ». Une manière de « clore le débat » relève le ministre. Tout en mettant en garde contre les manœuvres visant la stabilité du pays, le ministre appelle les médias nationaux « à plus de mobilisation afin de faire face aux ennemis de l’Algérie qui utilisent tous leurs moyens, y compris les médias, pour casser la dynamique des réalisations ». Et de conclure en exprimant sa confiance dans la capacité des médias nationaux à « mettre en valeur la véritable image de l’Algérie face aux forces du mal qui ciblent notre pays ».
Salim HOURA