Mondial 2022 : Un Brésil-Suisse, sans Neymar
Pour leur deuxième rencontre demain lundi face aux Suisses, dans ce mondial qatari, les Brésiliens devraient se passer des services de leur vedette Neymar.
En effet, c’est une horlogerie de haute précision que le sélectionneur Tite va devoir réajuster au stade 974 de Doha: Neymar a été victime d’une entorse d’une cheville contre la Serbie (2-0), il est forfait contre la «Nati» et l’animation brésilienne devra a priori se passer de son maître à jouer jusqu’à la phase à élimination directe.
Certains médias brésiliens estiment même que le joueur pourrait manquer à l’appel lors du troisième match de poule contre le Cameroun vendredi prochain, avec un éventuel retour lors d’un possible huitième de finale.
Sans Neymar, Tite pourrait choisir de repositionner Lucas Paqueta plus haut sur le terrain ou bien lancer le jeune Rodrygo, meneur de jeu occasionnel au Real Madrid, pour alimenter la pointe Richarlison.
Pour Casemiro, élogieux envers les deux joueurs, ces options sont équivalentes: «Rodrygo m’a ébloui. Dieu lui a donné le don du football», a lancé le milieu de Manchester United, tout aussi impressionné par Paqueta, «le joueur qui a le plus progressé».
«Neymar manquerait à n’importe quelle équipe», a résumé le latéral Danilo, lui-même forfait lundi, ce qui pourrait offrir du temps de jeu au vétéran Dani Alves (39 ans), susceptible de devenir le joueur le plus âgé aligné par le Brésil en Coupe du monde.
Les mésaventures de Neymar n’ont, en tout cas, pas entamé la belle humeur de la sélection brésilienne, qui a multiplié les marques de soutien envers «Ney» et reste focalisée sur l’objectif ultime, cette sixième étoile de champion du monde qui lui échappe depuis son dernier sacre en 2002.
Touché à la cheville contre la Serbie jeudi (2-0) et forfait pour affronter la Suisse lundi, Neymar a indiqué sur Instagram qu’il espérait pouvoir revenir pour la suite de la Coupe du monde.
Avec la forme de Richarlison, auteur d’un somptueux doublé contre la Serbie, les dribbles dévastateurs des ailiers Vinicius et Raphinha, ou la profondeur de banc du Brésil (Gabriel Jesus, Antony, Rodrygo…), l’équipe aux cinq sacres mondiaux paraît en effet armée pour faire sans «Ney».
Reste à le prouver contre la Suisse (3 pts), sachant qu’une victoire du Brésil (3 pts) serait synonyme de qualification précoce pour les huitièmes si le Cameroun ne bat pas la Serbie un peu plus tôt (11h00).
A l’inverse, une victoire suisse couplée à un nul ou une défaite serbe enverrait l’équipe helvétique au tour suivant.
R.S/Agences