Montage véhicule : L’usine de Tiaret remise en exploitation le 27 octobre
Les machines de l’usine de montage des véhicules, implantée à Tiaret, seront remises en marche à partir de jeudi 27 octobre. Des modèles de la marque sud-coréenne Hyundai sortiront des lignes de production de ce site, qui reprend son activité à la fin de la semaine, avons-nous appris de sources concordantes, mais sous la tutelle de l’Etat. L’infrastructure a été saisie après une décision finale et définitive de la justice. Pour cause, le patron de Cima-Motors a été condamné, en dernière instance, à 14 ans de prison ferme de dans des affaires de corruption. Agissant avec célérité, la justice a transféré l’usine au secteur public. C’est l’Etat qui va l’exploiter, désormais, en l’inscrivant dans sa stratégie de relance de l’industrie automobile, sur « des bases plus solides ».
Il est à rappeler que nombreuses entreprises, ayant appartenu à des oligarques, qui purgent de longues peines privatives de liberté pour avoir contribué à gangréner le pays par la corruption durant deux décades, ont été confisquées par la justice et placées dans le giron des domaines publiques. Elles ont été reversées dans l’activité économique grâce à des partenariats efficients. Il s’agit, entre entres, de Nutris, usine de de trituration des graines oléagineuses et El Mahroussa (huile de table au port d’Alger), propriétés des frère Kouninef transférées respectivement à Madar et Agrodiv et d’une entreprise de fabrication de charpente métallique et de profilé reconstitué de l’ex ETRHB à Béjaïare, prise par Getrama sous tutelle du ministère des Travaux publics. Le patrimoine d’une autre entreprise de production de tubes de l’ETRHB d’Ali Haddad, située à Bethioua dans la wilaya d’Oran a basculé dans les actifs d’une entreprise économique publique, Alfapipe. Les actions de Fertial, sont sous la chapelle d’Asmidal.
S. Biskri