Mustapha Haddam : « Le temps de la mauvaise gestion est révolu »
Analyste politique, Mustapha Heddam , a saisi l’occasion de son passage, lundi 21 septembres, sur les ondes de la radio nationale pour apporter un éclairage nouveau sur la donne politique et l’actualité de l’heure.
Ainsi, il estime que » le temps de la mauvaise gestion est révolu « Et que « Les hommes et femmes qui doivent exercer de hautes fonctions dans notre pays doivent être bien choisis ».
Au sujet de la mouture de Constitution soumise au référendum le 1 Novembre prochain, Mustapha Heddam, se dit favorable à un débat très large et démocratique en invitant, à l’occasion, la classe politique à «participer avec des propositions sérieuses» et les décideurs à prendre en considération tous les avis.
Commentant la création d’une commission chargée de réviser l’actuelle loi électorale, ce dernier estime que celle-ci devrait, en particulier, s’attacher à créer des garde-fous pour, souligne-t-il, éviter que les puissances de l’argent ne viennent interférer dans la chose politique. Il considère, à ce propos, que la crédibilité des institutions, autant que celle des hommes politiques, doit s’appuyer sur une “moralité irréprochable”, ajoutant que mettre un terme aux interférences de l’argent sale dans la politique, “est un combat de tous les jours”. L’autre sujet à avoir été abordé par le président Tebboune et ses invités a porté sur la situation politique déstabilisatrice qui s’est créées au Mali et en Libye, et qui n’est pas sans inquiéter leur voisin Algérien.
L’invité rappelle que celui-ci constitue un pays “pivot” mais qui, pour avoir traversé une période difficile, la voix est devenue “inaudible”.
Il constate, néanmoins, qu’Alger est en train de revenir “en force” sur plusieurs dossiers régionaux et internationaux, plus particulièrement, souligne-t-il, ceux relatifs à sa “profondeur stratégique” avec ces deux Etats. Mentionnant les déclarations récentes des antagonistes Libyens, Fayez El Faradj et le maréchal Khalifa Haftar, il relève qu’elles indiquent clairement que toute solution pouvant contribuer à mettre un terme à leur sanglant conflit ne pourrait être trouvée qu’en passant par Alger.
Pour ce qui concerne la situation au Mali, un Etat déclare-t-il, “qui est en train de vivre une crise institutionnelle extrêmement grave”, il rappelle, d’autre part, la déclaration, il y a une quinzaine de jours, du ministre Français des Affaires étrangères invitant à revenir au Accords d’Alger conclus entre les belligérant, pour y ramener la paix
Ferhat Zafane