Ne sachant plus où donner la tête : Mohamed VI multiplie les faux pas
Les déboires de Mohamed VI, roi du Maroc n’en finissent pas. Il serait d’ailleurs atteint d’une dépression, selon des sources bien informées. Ce qui a nécessité une « évacuation en urgence », chez son allié de toujours, la France. Concrètement, « tous les ingrédients » sont réunis pour que « le Commandeur des croyants » « perde les pédales ».
Á commencer d’abord par le bourbier du Sahara Occidental dans lequel il s’est embarqué.
Acculé politiquement et diplomatiquement au lendemain de la violation par le Maroc du cessez-le feu dans la zone d’El Guerguerat au Sud-ouest du Sahara occidental en agressant militairement des civils sahraouis pacifiques, suscitant une large vague d’indignation et de condamnation internationales, appelant l’occupant marocain à la cessation des hostilités et au respect du droit international, le roi, a vraisemblablement « été mal informé » des pertes subies par ses troupes sur le terrain.
En effet, Mohamed VI qui fait de la provocation une constante de ses « discours » a sous-estimé les réelles capacités militaires de l’APLS (Armée de libération sahraouie).
Le Maroc a ainsi commis « l’irréparable en violant le cessez-le-feu, pensant, à tort, que le Front Polisario n’allait pas réagir et qu’il allait se contenter de saisir le Conseil de sécurité ou le Secrétaire général des Nations unies ».
La riposte du Front Polisario à l’agression militaire marocaine a été, faudrait-il le souligner, rapide, ferme et courageuse, non seulement au niveau de la brèche d’El-Guerguerat, mais également tout au long du mur de la honte.
Ces derniers ont, pour rappel infligé de grosses pertes matérielles et humaines au FAR (Forces armées royales). Les Marocains le savent et le disent.
«Des informations provenant des forces armées marocaines font état de difficultés rencontrée par le souverain marocain à organiser le redéploiement des militaires au niveau des différents points du mur. Des soldats passent la nuit sur les routes et dans des moyens de transport sans nourritures ni couvertures», relatait dans ce sens, l’ex-officier marocain de l’armée de l’air, Mostafa Adib assurant que «l’armée marocaine est prise de panique» suite à la décision du Front Polisario de se désengager de l’accord de cessez-le-feu.
Diplômé de l’école royale de l’Air (ERA), Mostafa Adib a également fait état de désertions dans les rangs des soldats voire des cas de refus d’obtempérer au sein des casernes sises dans les territoires occupés ou même au Maroc.
« Les officiers supérieurs de l’armée marocaine sont placés sur écoute et sous surveillance des services royaux, car indignes de confiance », avait-il ajouté.
Mort douteuse du consul français à Tanger
Mohamed VI en sait quelque chose. Dans les coulisses du quotidien d’une « famille royale», tout est probable. Tout peut arriver à tout moment. C’est ce que vient de nous apprendre la « mort douteuse » du Consul de France à Tanger, le 19 du mois en cours. En annonçant sa « mort » la presse marocaine, voulait coûte que coûte faire croire à un…suicide. Finalement, ce ne serait pas le cas. Les conclusions de l’enquête ne seraient jamais connues mais comme il n’y a pas de fumée sans feu, il n’existe certainement pas de hasard en politique. En diplomatie non plus. Ainsi, la mort subite et suspecte du consul français à Tanger, risque fort d’alimenter la chronique, ainsi que les rumeurs folles qui bruissent au palais royal de Mohamed VI.
La mort de ce diplomate, récemment désigné à ce poste à Tanger par Emmanuel Macron serait étroitement liée à d’indicibles et délictueuses relations entre ce défunt diplomate, Denis François, et l’ex-épouse du roi et mère de l’héritier du trône marocain Lalla Selma.
Une « guerre » de trône
Il faut dire que les intrigues de palais ont déjà commencé depuis des mois déjà, lorsque le chauffeur du prince héritier avait été retrouvé mort dans sa propre chambre au palais royal.
Si ce scandale avait été étouffé tant bien que mal, il semble qu’il se soit agi d’une tentative de coup d’Etat menée par le frère du roi, à la santé déclinante, et dont le rejeton n’a pas encore atteint l’âge légal pour prendre les rênes du trône chérifien. En effet, comme nous l’écrivions dans nos précédentes mises en lignes, dans les médias on ne parle ces derniers temps que d’une éventuelle « intronisation « aux commandes du royaume chérifien, avant même l’âge de la majorité, de Moulay El Hassan, 17 ans, actuel prince héritier du Maroc qui pourrait prématurément accéder au pouvoir du fait d’une santé de son père, le roi Mohammed VI, qui ne serait pas des meilleures.
Le roi n’arrivait presque pas à lire le texte qu’il avait devant les yeux lors de son discours officiel à l’occasion de la célébration du 45ème anniversaire « de la Marche Verte », trop cher au Marocains. Au centre (son fils l’héritier du trône à droite et son frère à gauche), le Roi avait du mal à se tenir debout, les trois ou quatre minutes que durait l’hymne national marocain. Peu audible, Mohamed VI avait du mal à se « faire comprendre ».
Signe, non seulement d’une faiblesse, mais, et aussi d’incompréhensions, car dans les coulisses du Palais Royal de Rabat, ce n’est pas seulement, la « succession « qui se « trame ».
En effet, le prince marocain Moulay Rachid ben El Hassan, le fils cadet du roi Hassan II et frère du roi Mohammed VI, aurait tout bonnement « orchestré » l’assassinat de son neveu, Moulay El Hassan, 17 ans, actuel prince héritier du Maroc.
Son chauffeur personnel aurait été d’ailleurs « retrouvé » dans ses appartements, mort de deux balles dans la tête. Le même sort a été réservé au Colonel Youcef El Adadi, directeur du secrétariat principal au palais royal de Rabat.
Cette « guerre de succession » qui ne dit pas son nom, considérée comme étant un «séisme» politique au Maroc a donné lieu à des appréhensions au sein, d’abord du Palais royal, puis au sein de la famille royale marocaine. Sale temps pour le régime chérifien, désormais à l’agonie !
M.M.H