Non-prolifération des Armes nucléaires : l’engagement de l’Algérie réitéré
La non-prolifération des armes nucléaires est un « élément essentiel, voire un axe principal pour la paix et la stabilité dans le monde » a estimé le ministre des Affaires Etrangères, Sabri Boukadoum, qui a pris part à une réunion par visioconférence organisée par l’Organisation internationale du traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Le chef de la diplomatie algérienne a, dans le même contexte, exhorté les pays qui ne l’ont pas encore fait de signer ladite convention.
Traité international historique, le TNP repose sur trois piliers : empêcher la propagation des armes nucléaires et de la technologie des armements ; promouvoir la coopération aux fins de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire et favoriser la réalisation du désarmement nucléaire et du désarmement général et complet. Il existe plus de 16 000 armes nucléaires prêtes au déploiement dans le monde.
Des conférences visant à examiner la mise en œuvre du Traité se tiennent tous les cinq ans depuis son entrée en vigueur, en 1970. Chacune d’elles s’achève par l’adoption d’une déclaration finale qui fait le point sur la mise en œuvre des dispositions du TNP et formule des recommandations quant aux mesures à prendre pour le renforcer.
L’Algérie a manifesté un intérêt accru pour la thématique de désarmement nucléaire, dès son adhésion à l’ONU en 1962, œuvrant sans relâche en faveur de la ratification du Traité sur la Non-prolifération des Armes nucléaires et, aujourd’hui, elle demeure engagée en vue d’entamer des négociations de fond dans ce sens.
Depuis qu’elle a adhéré au TNP, le 12 Janvier 1995, l’Algérie n’a eu de cesse de contribuer, activement, aux efforts multilatéraux du désarmement et de la non-prolifération nucléaires.
Aujourd’hui encore, et au moment où le monde célèbre le 75e anniversaire des bombardements d’Hiroshima, l’Algérie reste engagée sur la voix de la réalisation des objectifs du traité considéré comme la pierre angulaire du régime international en la matière.
En effet, c’est sous la présidence algérienne, que les Etats parties ont adopté lors des travaux de la Conférence d’examen du TNP en 2000, les 13 mesures pratiques en vue de l’élimination totale des armes nucléaires.
M.M.H
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