Nouveaux rebondissements dans le dossier péruvien concernant le Sahara Occidental : L’ex-MAE était corrompu par le Makhzen !
On le savait déjà depuis belle lurette. Le Makhzen, qui vient de s’allier officiellement à l’entité sioniste, ne recule devant aucune infamie pour défendre sa présence illégale et criminelle au Sahara Occidental.
Nous apprenons ainsi en exclusivité que le tout nouveau président péruvien Pedro Castillo, après sa prestation de serment, a découvert que son désormais ex-ministre des Affaires Etrangères était en fait corrompu Par Rabat.
Voilà la raison étrange pour laquelle Lima défendait l’illégale proposition d’autonomie marocaine. Mieux. Ce ministre indélicat n’a pas démissionné pour de prétendus désaccords. Il a en fait été forcé à la démission, sous peine d’être limogé, et humilié sur la place publique.
Comme expliqué dans un article précédent, un laborieux et discret travail d’approche a été nécessaire pour revenir à la légalité internationale. Certains diplomates corrompus, en effet, arrivent à faire admettre à leurs chefs des choses illégales et invraisemblables à l’aide de mensonges et de rapports erronés.
Ces personnes indélicates, qui agissent bien souvent contre les intérêts de leurs propres patries, évoluent carrément à la lisière de la trahison pure et simple. Bref, le fameux Tweet du président péruvien, Pedro Cstillo n’est bien entendu pas venu du néant. Celui-ci, soutenant publiquement et officiellement le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a poussé le MAE de ce pays vers la porte de sortie, comme l’explique le journal El Comercio.
Des sources très au fait de ce genre de questions délicates et très volatiles nous expliquent qu’un discret travail de plusieurs semaines a été mené sans relâche pour arriver à ce spectaculaire résultat. D’autant qu’en face, nous expliquent encore nos sources, il fallait composer avec les manœuvres déployées en coulisses par l’adversaire marocain qui, très souvent, se sert d’ « armes non-conventionnelles » pour forcer la main aux diplomates et décideurs de pas mal de pays. Entre le chantage et la corruption, les sbires de Nacer Bourita n’ont que l’embarras du choix. Or, ils ont bel et bien trouvé à qui parler.
La victoire est absolue. Totale. Le Maroc est battu avec grâce et élégance. La descente aux enfers de la diplomatie marocaine, notamment en Amérique Latine, se poursuit de manière inexorable, au grand dam de Mohamed VI et de son MAE Nacer Bourita. En effet, après la volte-face péruvienne sur le Sahara Occidental obtenue contre monnaie sonnante et trébuchante. C’est le président du Pérou en personne, Pedro Cstillo, qui vient de remettre les pendules à l’heure via un Tweeet.
Le président Pedro Castillo y a souligné que son gouvernement réaffirme sa position de persévérance dans la défense de l’autodétermination souveraine de la République arabe sahraouie, malgré le fait que le ministère des Affaires étrangères ait annoncé le retrait de sa reconnaissance et la rupture de toutes relations diplomatiques avec elle. Cette sortie finit d’assommer le projet colonial du Makhzen.
Par le biais de son compte Twitter, le président a rappelé qu’il y a un an, le gouvernement péruvien avait établi des relations diplomatiques avec ledit État, une décision qui, selon le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Óscar Maúrtua, répondait à « la trajectoire historique » du pays andin en tant que nation « démocratique » et dans le plein respect du droit international ».
« Un an après avoir établi des relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique, nous réaffirmons notre persistance dans la défense de son autodétermination souveraine », a-t-il écrit sur le réseau social. La sortie du président péruvien représente un sévère revers pour Rabat qui, à force de se baser sur la corruption, la trahison et le mensonge, ne construit rien qui dure. Ses édifices ne sont que des leurres, des mirages et de fragiles châteaux de sable…
El Ghayeb Lamine