Edito
Nouvel âge d’or
Par Mohamed Abdoun
Le message du président adressé à la presse à l’occasion de sa journée annonce, à mon humble sens, une sorte de nouvel âge d’or pour la presse algérienne qui, hélas, n’en finit plus de manger son pain noir depuis l’avènement de cette terrible pandémie planétaire.
Cette descente en enfer, il faut bien le dire, avait commencé bien avant.
L’avènement de l’internet mobile et sa démocratisation ont fini par avoir raison de nos journaux et revues traditionnels.
L’info, désormais, se consomme minute par minute. Cette actualité « fast-food », si je puis dire, n’est pas moins noble, ni plus méritante que cette presse traditionnelle que j’ai eu l’heur de connaitre, et de vivre, dans ma chair parfois.
Après tout, ne sommes-nous pas un service public au même titre que ces autres qui veillent à apporter eau, électricité, gaz, et même internet vers tous les foyers algériens ? La mission d’informer, d’informer bien, revêt une noblesse insigne dès lors qu’il s’agit de faire front face à ces mercenaires, au vrai, évoqué par le chef de l’Etat dans ce message qui, je le pense, se drape d’une signification tout aussi historique que stratégique.
Oui, grâce au président Tebboune, qui m’a accordé l’honneur de pouvoir l’interviewer, la presse algérienne redeviendra ce « quatrième pouvoir » qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être.
Je garde bon espoir, pour avoir pris connaissance de cette historique adresse, et pour avoir pu deviser personnellement avec le président, cet authentique ami de la presse, oui j’ai bon espoir que nous ne serons pas laissés sur le bord de la route.
Mieux, nous prendrons une part active, et importante s’entend, dans cette œuvre majeure d’édification de cette Algérie nouvelle que je sens déjà poindre à l’horizon.
Le président, qui mesure l’ampleur de ces enjeux majeurs et capitaux fait bien mieux que nous adjurer de travailler, de rester professionnels.
Il nous accorde en effet toute son attention. A l’ère de cette numérisation tous azimuts, le chef de l’Etat l’a compris mieux que personne, qui nous dit en clair qu’une presse libre, émancipée de certaines chapelles, saura devenir la meilleure « gardienne du temple ».
Elle pourfendra corruption et bureaucratie, ces deux sœurs qui ont rompu le lien de confiance entre administrateurs et administrés.
Ici réside le défi majeur, le vrai, sans doute hormis celui qu’il faut garder confiance, et croire que le peuple, la presse dont nous sommes solidaires et faisons partie auront bien plus droit de cité. Le processus en marche enclenché par le président Tebboune me fonde à croire que nous sommes sur la bonne voie.
Un Nouel âge d’or s’annonce pour l’Algérie. Pour la presse aussi….
M.A.