Palestine occupée : Le complot contre la cause se précise…
Sachant que la liquidation de la cause palestinienne passe par celle de l’UNRWA (agence onusienne d’aide aux réfugiés palestiniens), il devient évident que les attaques répétées contre celle-ci cherchent de manière définitive ce dossier de décolonisation, de déportation et de génocide. Trum, sur la même longueur d’onde que ses complices israéliens, cherche carrément à déporter vers des pays voisins les quelques deux millions de survivants de la shoah de Gaza. En attendant, la situation n’en finit plus de se dégrader en Cisjordanie. Le directeur de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a ainsi prévenu samedi que l’interdiction israélienne d’opérer sur son territoire laissait deux possibilités à l’agence, dont la situation financière est, selon lui, « plus précaire que jamais ». Soit l’UNRWA « implose », « semant potentiellement les graines d’un désespoir et d’un extrémisme accrus dans le futur », soit elle « met progressivement fin à son mandat », et laisse les rênes de ses services à des institutions palestiniennes à la fin de ce processus. « Le démantèlement de l’UNRWA ne fera qu’aggraver les souffrances des réfugiés palestiniens, il n’annulera pas leur statut de réfugiés », ajoute M. Lazzarini dans un communiqué publié à l’issue de la Conférence de Munich sur la sécurité. De son côté, l’Iran s’est dit prêt, samedi, à mener des « discussions constructives » avec le Liban pour la reprise des vols entre Téhéran et Beyrouth, après une interdiction d’atterrir faite à deux avions iraniens qui suscite la colère des partisans du Hezbollah. Le chef de la diplomatie iranienne et son homologue libanais ont échangé par téléphone des « moyens de résoudre le problème des vols civils entre les deux pays » et assuré de leur « disponibilité à mener des discussions constructives et de bonne foi », selon un communiqué du ministère des affaires étrangères iranien. Pendant ce temps, les attaques, destructions et assassinats se poursuivent sans relâche en Cisjordanie, où l’on compte au moins 80 morts en l’espace d’une semaine d’agression terroriste à peine.
Kamel Zaidi