Palestine occupée : Un cimetière attenant à la mosquée d’Al Aqsa profané, et en phase de totale destruction !
Rien n’arrête la progression et la colonisation sioniste. Le quartier emblématique de Sheikh Jarrah n’en est que l’infime face apparente. Pour le deuxième jour consécutif, en effet, les forces d’occupation ont poursuivi ce mardi, tôt le matin, les travaux de terrassement et de profanation du cimetière de la Youssoufiya, attenant à la mosquée Al Aqsa par son côté est. Cette opération, menée sous la protection d’un grand renfort de soldats et de policiers sionistes, est en passe de profaner et de détruire toutes les tombes se trouvant dans ces lieux séculaires. Ces tombes en question rassemblent les restes de centaines de Palestiniens, dont plusieurs érudits bien connus du monde musulman. L’objectif final, qui est celui de judaïser totalement la ville arabe et palestinienne, est d’aménager un jardin consacré à la Torah. La justice coloniale a rejeté, en date du 17 octobre passé, la demande en référé déposée par le comité palestinien de préservation des wakfs et des cimetières musulmans. Cette agression, et ces innommables profanations constituent un défi lancé à la face de la planète, de l’ONU, à commencer par la ligue arabe et l’OCI, (organisation de la conférence islamique). cette criminelle manière de procéder s’inscrit dans la logique génocidaire de l’entité sioniste, qui va jusqu’à ignorer l’existence du peuple palestinien, en promouvant son mensonger et criminel slogan : « une terre sans peuple pour un peuple sans terre. C’est également la raison pour laquelle, des milliers d’oliviers centenaires, sont détruits, calcinés et empoisonnés par les colons sionistes. Cet arbre emblématique incarne en effet l’attachement des Palestiniens à leur terre ancestrale, tout en leur procurant de substantiels subsides. Les dirigeants arabes, partisans de l’accord d’Abraham, à commencer par Mohamed VI, pompeusement auto-désigné « commandeur des croyants » et « président de la commission Al Qods », sont les complices passifs, et parfois même actifs, des ces horribles atrocités.
Quelle triste époque nous subissons !
Mohamed Abdoun