Palestine occupée : Un jeune de 22 ans assassiné
Un jeune palestinien, âgé d’à peine 22 ans, ancien détenu dans les geôles sionistes, a trouvé la mort ce lundi au cours d’affrontements avec les troupes de l’armée d’occupation sioniste dans le sud de la Cisjordanie occupée. C’est ce qu’a annoncé le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. La même source ajoute que : « Omar Manna, 22 ans, a été tué par balle et six autres personnes ont été blessées par des tirs des troupes israéliennes dans le camp de réfugiés de Dheisheh, au sud de Beit Lahm ». L’armée d’occupation sioniste a expliqué ces mortels affrontements par son incursion afin d’interpeller trois militants du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) au niveau de ce camp. Ce vendredi, le jeune Nayef Moufleh avait été froidement abattu à bout portant par des soldats sionistes sous les caméras de surveillance, ce qui constitue un énième crime contre l’humanité, dont l’entité sioniste devra rendre des comtes un jour ou l’autre. En réaction la ville de Naplouse a observé ce samedi une grève générale. Elle a été décrétée ville morte en signe de deuil pour la perte du jeune Nayef Moufleh. Ce jeune martyre, comme rapporté hier, avait froidement assassiné par les soldats de l’armée d’occupation sioniste, au vu et au su des caméras de surveillance, qui ont immortalisé cette exécution sommaire, et ce énième crime contre l’humanité, perpétré par le régime d’apartheid sioniste à l’endroit du peuple palestinien. La répression et les crimes sionistes ont atteint un pic historique durant cette année qui s’achève. On compte en effet 210 morts depuis le 1er janvier passé. Le risque est grand de voir ces statistiques macabres exploser encore. D’abord à cause de la totale impunité dont jouit l’entité sioniste de la part de l’ONU, et ensuite à cause de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite néonazie sous la conduite de Benyamin Netanyahu. Son allié à qui il doit sa majorité parlementaire et sa victoire, Itar Ben Gvir, est un fou sanguinaire qui rêve d’une « solution finale » à l’endroit des Arabes. Il a poussé si loin ses excès sadiques, avec son arme de poing qui ne le quitte jamais, que même l’armée d’occupation sioniste a fini par le congédier. Or, il vise présentement un portefeuille ministériel régalien et sécuritaire. Sale temps pour la cause palestinienne. Nous apprenons par ailleurs que le fils d’un dirigeant du Hamas, Besasm Hamad, vient d’être interpellé, alors que son frère Anes avait déjà trouvé la mort sept ans plus tôt au cours d’une opération à la voiture-bélier.
Kamel Zaidi