Pandora Papers: Une organisation œuvrant à faciliter la colonisation juive à Al Qods-Est au banc des accusés
Le scandale d’évasion fiscale révélé par les Pandora Papers touche plus de 500 Israéliens. Parmi eux, des milliardaires, mais aussi une organisation qui œuvre à faciliter la colonisation juive à Al Qods-Est, partie palestinienne de la ville sainte. Le mot « Israël » apparaît 40 000 fois dans les Pandora Papers, selon Shomrim, une organisation sioniste de journalistes d’investigation ayant participé à l’enquête internationale. Le plus connu des 565 Israéliens cités : Nir Barkat, ancien maire d’Al Qods, aujourd’hui élu au Parlement de l’entité sioniste. Il est épinglé pour évasion fiscale. Le député a rapidement réagi. Il qualifie l’enquête des Pandora Papers, de « ridicule ». Autre point important : l’association de juifs religieux et ultranationalistes Ateret Cohanim, qui favorise la colonisation dans les quartiers arabes de Al Qods, est également citée dans cette affaire. Le plus souvent, les organisations de colons juifs ont recours à des sociétés écran, donc fictives, pour l’acquisition de biens immobiliers à Al Qods-Est, révèle Uri Blau, journaliste d’investigation israélien. Car les Palestiniens, sous occupation, refusent généralement de vendre leurs maisons ou leurs terrains aux Israéliens. Selon l’enquête, Ateret Cohanim, l’organisation de colons en question, n’a pas payé des frais et des taxes dans les îles Vierges britanniques où sont domiciliées ses sociétés écran. Techniquement, les îles Vierges Britanniques sont donc les propriétaires de maisons à Al Qods-Est.
R.I.