Partenariat : Un représentant du gouvernement britannique appelle à élargir le partenariat économique algéro-britannique
L’Envoyé du Premier ministre britannique pour les Affaires économiques et commerciales avec l’Algérie, Lord Richard Risby, cité par l’APS, a fait part mercredi de l’intérêt d’élargir le partenariat économique entre le Royaume-Uni et l’Algérie.
Le responsable britannique s’exprimait lors d’une rencontre d’affaires algéro-britannique sur l’investissement et le commerce, tenue par visioconférence.
Il a rappelé avoir relevé dans ses rencontres avec les responsables algériens, leur engagement à développer des secteurs tels que l’industrie pharmaceutique, les énergies renouvelables, l’agriculture et les services financiers.
Ce responsable a souligné que « chacun de ces secteurs peut trouver un intérêt auprès de partenaires de son pays afin de partager les expériences et le savoir-faire des opérateurs économiques des deux pays », ajoutant que « la relance économique post-Covid-19 pour le Royaume-Uni et l’Algérie nécessite le développement des partenariats commerciaux ».
Revenant sur sa visite en Algérie en février dernier, Lord Risby a indiqué rappelé que lors de sa dernière visite en Algérie en février dernier, il a pu avoir ressenti « un nouvel optimisme et une forte conviction que l’Algérie entre dans une période de changement positif », un sentiment renforcé par les nouvelles mesures introduites dans les secteurs de l’investissement et de la finance », selon lui.
« Je crois que c’est un moment vraiment passionnant et déterminant pour notre histoire »,a-t-il affirmé, notant « les nouvelles opportunités qui se présentent en faveur du partenariat économique entre les deux pays ».
De son côté, le ministre de l’Industrie, Ait Ali Braham, a appelé les entreprises britanniques à saisir les opportunités économiques qui s’offrent sur le marché algérien dans ses différents secteurs, tout en s’engageant à améliorer davantage le climat des affaires.
« Nous vous encourageons à déployer, dans notre pays, des activités intenses en technologie et à participer au développement de l’ingénierie de fabrication d’équipements industriels », a souligné le ministre lors de cette rencontre, rappelant les réformes introduites dans le code de l’investissement algérien, « qui sera promulgué très prochainement ».
Selon les chiffres de l’ANDI, 13 projets d’investissements britanniques ont été enregistrés en Algérie entre 2002 et 2019, dans les secteurs des services, de l’industrie, des transports et du tourisme, pour un montant de 3,662 milliards de dinars, générant 2.631 emplois directs.
Ab. M.