Parti FLN : l’organe national de coordination dénonce et s’indigne
Dans un communiqué parvenu aujourd’hui à notre rédaction, l’organe national de coordination des membres du Comité Central du FLN a tenu à répondre : « au dénommé Abou Al Fadl Baadji après la conférence de presse qu’il a tenue le 18 aout courant pour parler de la situation interne du parti et au cours de laquelle il a tenté d’induire en erreur les journalistes, les militants et l’opinion publique en général, conférence qui a aussi été publiée sur la page officielle du parti FLN ».
Les membres du CC rappellent que le Comité Central est le seul organe de direction entre deux congrès, comme le stipule l’article 32 de la loi organique du Parti et se disent déterminés plus que jamais à débarrasser le parti FLN de son secrétaire général actuel qui a fait preuve d’un niveau trop bas au cours de la conférence de presse qu’il a animée, et que : « notre détermination est plus grande que jamais maintenant que le mossad et son valet marocain se trouvent à nos frontières et nous menacent alors que le FLN a toujours été le ciment de l’unité nationale et un front indomptable face aux ennemis de l’intérieur et de l’extérieur », est-il affirmé dans le communiqué.
« La qualification par Baadji des frères et sœurs militants ayant signé la demande d’organisation d’une réunion du CC de menteurs, de trafiquants, de ratés, de faiseurs de rumeurs est une déviation grave et des paroles indignes d’un responsable, surtout qu’elles ne reflètent aucunement la vérité mais elles révèlent plutôt l’enfantillage et le niveau de celui qui les a dites », continue-t-on de lire dans le communiqué.
Le comité national de coordination annonce que le nombre de signataires a dépassé les 300 alors qu’il n’en fallait que le tiers (112 signatures), d’ailleurs : « même si c’était vrai, cela aurait suffi pour qu’il s’en aille car il avait déclaré auparavant (déclaration enregistrée) que si seulement 70 membres du comité central signaient une pétition contre lui, il quitterait le parti, sauf si ce n’était qu’un mensonge », est-il précisé encore.
Concernant la falsification de 30 signatures dont le SG accuse des membres du Comité Central, l’organe de coordination lui demande de : « déposer une plainte auprès de la justice, mais il ne le fera jamais car il sait que cela se retournerait contre lui et qu’il serait alors poursuivi pour fausse dénonciation ».
Quant au report de la réunion du CC décidé, selon ses déclarations, le 29 aout 2020 par les membres du CC jusqu’après les élections locales : « alors qu’il sait très bien que cette décision, si elle a été prise, est illégale et est contraire à la loi n°12-04 concernant les partis politiques et à l’article 29 de la loi organique du parti qui stipule que ‘le congrès doit se tenir impérativement tous les 5 ans, avec un report qui ne doit dépasser en aucun cas les 6 mois après décision des membres du CC pour des raisons extraordinaires’. Le report a été effectivement décidé par le CC le 30 mai 2020, le dernier délai étant alors fixé au 30 novembre 2020 pour la tenue du congrès, ce qui fait qu’après cette date, la situation du parti est illégale, de même que le poste de secrétaire général qu’il occupe et toutes les dépenses qu’il a engagées au nom du parti et pour lesquelles des comptes lui seront demandés », lit-on ensuite.
Il est aussi reproché au SG du FLN d’être dans l’illégalité quand il a parlé d’un congrès extraordinaire qui nécessite l’approbation des 2/3 des membres du CC alors qu’il s’agit là d’un congrès ordinaire et que la réunion des membres du comité central se tient une fois par an sans qu’il ait besoin de la signature des 2/3 des membres, toujours selon la loi organique, en plus, il est impératif actuellement que la réunion se tienne sans attendre car il y va de l’application de la loi qui est bafouée.
Enfin, les membres du CC réitèrent leur engagement à prendre toutes leurs responsabilités pour remettre le FLN dans la légalité, corriger sa ligne de conduite et mettre fin à toutes les violations de la loi de la part du dénommé Baadji qui devra répondre de ses actes devant le comité central dans le cadre de la loi.
RN