Participation ou non du FFS aux prochaines législatives : « Notre décision doit être un acte politique et patriotique », affirme Belahcel
La session extraordinaire du Conseil national du Front des Forces Socialistes (FFS), qui se tient depuis la matinée à Alger, est amenée à trancher, sur la question de la participation ou non du Front des Forces Socialistes (FFS), aux élections législatives prévues le 12 juin prochain.
La décision «cruciale» que les membres du Conseil national sont amenés à prendre ce samedi, «doit être dictée par le souci non seulement de préserver le parti mais surtout le pays», ajoutant que «l’unité nationale et la préservation de l’Etat national doivent nous guider dans notre choix politique», a affirmé le membre de l’Instance présidentielle du parti, Hakim Belahcel à l’ouverture de la session.
Ce choix, a-t-il relevé, devra reposer sur «la nécessité et le devoir de trouver les moyens politiques et pédagogiques afin de traduire par nos actes et paroles les revendications légitimes du peuple algériens en programme politique et en offre de paix», considérant que ce choix «devra permettre» en évidence la vocation réelle et principale du parti qui est de « réhabiliter le politique et la Politique».
Belahcel a, dans ce sens, mis l’accent sur la nécessité d’avoir une «conscience aigue» des enjeux auxquels est confronté le pays, soulignant que cette situation nouvelle dans le pays «nous impose en tant que parti démocratique d’opposition de saisir cette opportunité historique pour favoriser une dynamique politique qui rende irréversible le processus de changement politique démocratique».
Le membre de l’Instance présidentielle du FFS a déclaré lors de son intervention, que l’irruption pacifique du peuple le 22 février 2019 «a non seulement mis fin à un surréaliste cinquième mandat mais a ouvert une brèche démocratique et permis d’entrevoir de nouvelles perspectives politiques pour le pays».
L’intervenant a tenu également à souligner que «le FFS et sa base militante ne serviront pas d’escabeau à tous ceux qui ont été à l’origine de la tragédie nationale», tout en réitérant l’engagement de son parti «dans notre effort historique et pacifique pour l’instauration d’un dialogue national décomplexé et global afin de parvenir à des issues consensuelles et concertées au marasme multiforme national».
Radia Mehdi