– Le sieur Omar Hilal est un voyou de la pire espèce, un fieffé descendant des charretiers, avec leurs jurons et leurs insipides anathèmes…
– Explique…
– Il a dit, je cite : «le Maroc poursuit son chemin de développement au Sahara (Occidental. NDLR) et laisse l’Algérie aboyer» !
– Le terme « aboyer » est en effet indigne pour un diplomate digne de ce nom.
– Oui, sauf, que ce corrupteur et maitre chanteur placé en embuscade à l’ONU, n’a pas du tout sa place au sein de la noble corporation des diplomates dignes de ce nom.
– T’as raison. D’ailleurs, il est de notoriété publique que l’insulte a toujours été l’argument de ceux qui n’en ont pas, ou n’en ont plus…
– Et comment ! Le Hilal entend par « développement » le pillage des ressources minières et halieutiques du peuple sahraoui.
– Manque de pot pour lui et pour ses complices makhzeniens, ce pillage, officiellement interdit et dénoncé par le dernier arrêt, exécutoire et définitif de la Cour Européenne de Justice, est également évoqué par le SG de l’ONU dans son dernier rapport adressé au conseil de sécurité à propos de la poursuite du processus de décolonisation du Sahara Occidental.
– En effet, ça a dû faire très mal au colonialisme marocain. Si son pillage s’arrête, il devra rendre volontairement ces terres, qui ne lui appartiennent pas, à leurs propriétaires et occupants légitimes.
– C’est désormais le chant du cygne pour le colonialisme marocain….
– Tout à fait. Le droit international est en passe de reprendre tous ses… droits. Et parce que ce processus passe par l’argent, nerf de la guerre, cela ira de plus en plus vite.
– J’ai hâte de voir ça, même si on y est presque. Mais dis, ça fait quoi un voyou déguisé en diplomate qui regarde le caravansérail sahraoui lui passer sous le nez ?
– Wana aâreft…
Mohamed Abdoun