(Pas de) Tehlab
– A défaut d’aider, de mettre la main à la pâte, il est vivement souhaite d’au moins veiller à ne pas gêner, voire, tenter de contrer ceux qui aident, qui se sacrifient…
– De quoi, de qui tu parles là !?
– Mahmoud Abbas, qui a une trouille bleue des urnes, qui n’y est passé allé depuis vingt bonnes années, et qui accepte que même la Cisjordanie soit totalement annexée par les colons israéliens.
– Bah, Abou Mazen est président d’une Autorité qui n’a de notoriété et d’autorité que le nom.
– Tout à fait. Voilà pourquoi je viens de dire que ceux qui ne se battent pas pour libérer leur peuple de l’apartheid et du joug colonial de l’entité israélienne, gagneraient au moins à se taire, se terrer, au lieu de prendre fait et cause pour les bourreaux sanguinaires des femmes et des enfants de Palestine.
– A ce point ! qu’a-t-il encore dit ou fait ?
– A mon avis, il a carrément franchi le Rubicon.
– A ce point !
– Je te laisse juger par toi-même : il a traité les vaillants résistants du Hamas de « fils de chiens » !
– J’hésite entre mettre ça sur la sénilité avancée, ou bien sa totale soumission aux bourreaux de son propre peuple.
– Y a un peu des deux, je pense.
– Et quelle a été la réponse du Hamas ?
– Rien, silence méprisant pour le moment.
– Trop occupé à se battre, et à résister, je suppose…
– Wana aâreft…
Mohamed Abdoun
N.B : Mahmoud Abbas a intimé, dans un langage fleuri, au mouvement de résistance palestinien de relâcher les 58 colons captifs qu’il détient depuis le 7 octobre 2023 pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens, notamment à Gaza. Mercredi 23 avril, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a prononcé un discours dans le cadre de la 32e session du Conseil central de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), à Ramallah, en Cisjordanie. Une allocution au cours de laquelle le président palestinien, âgé de 89 ans, a qualifié les résistants du Hamas de « fils de chiens ».