– Le président américain, Joe Biden, mettra en avant la nécessité de renforcer les capacités de financement du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale lors du prochain sommet du G20 en Inde, a annoncé Jake Sullivan, son conseiller à la sécurité nationale. Il a ajouté que L’objectif de cette réforme est d’améliorer les options de financement pour les pays en développement, notamment face aux prêts offerts par la Chine à travers les «Nouvelles routes de la soie».
– Bah, l’intention semble louable et bonne. A ceci près qu’elle pêche lourdement par son timing.
– Explique.
– D’abord, cette déclaration coïncide avec le sommet des BRICS, qui œuvrent en faveur de l’avènement d’un nouvel ordre mondial, plus juste et plus humain.
– Je vois. Washington a peur de perdre son ascendant sur le reste de la planète à cause de l’offensive des BRICS.
– Exact. D’ailleurs. Si Biden était sincère dans sa démarche, nul doute qu’il aurait présenté des excuses concernant tout le mal fait par la Banque Mondiale et le FMI. Il aurait aussi proposé de rembourser ne serait-ce qu’une partie des richesses pillées aux pays pauvres ou émergeants.
– Je vois. Et c’est cette mauvaise foi apparente qui lui fait balancer ces vagues promesses par son conseiller à la sécurité ?
– Wana aâreft
Mohamed Abdoun
N.B : Le sommet du G20 est prévu pour les 9 et 10 septembre prochain. Quant à celui des BRICS, il doit se clôturer demain à Pretoria sur l’annonce de son élargissement (ou pas) à au moins une dizaine d’Etat demandeurs, dont l’Algérie.